Présidentielle 2025: Gbagbo Laurent réaffirme son opposition au 4ᵉ mandat d’Alassane Ouattara

Dans un nouveau communiqué lu par sa porte-parole, l’avocate Habiba Touré, l’ancien président de la République, Laurent Gbagbo, est de nouveau monté au créneau contre la candidature du chef de l’État sortant, Alassane Ouattara, à l’élection présidentielle d’octobre prochain. Dans cette déclaration diffusée sur les réseaux sociaux, le fondateur du PPA-CI a réaffirmé son opposition ferme à ce qu’il qualifie de « 4ᵉ mandat inconstitutionnel ».

« La Constitution ne le permet pas »

Laurent Gbagbo insiste sur le fait que la loi fondamentale ivoirienne ne prévoit pas la possibilité pour M. Ouattara de briguer un nouveau mandat. Selon lui, une telle démarche constituerait une violation flagrante de l’ordre constitutionnel. « La Côte d’Ivoire ne peut pas accepter que l’on piétine sa Constitution au gré des ambitions personnelles », a-t-il affirmé.

Un avertissement face aux risques de crise

Au-delà de la question juridique, l’ancien président met en garde contre les dangers politiques et sociaux d’une telle candidature. Pour lui, un passage en force du président sortant pourrait rallumer des tensions dans un pays encore marqué par les traumatismes de la crise post-électorale de 2010-2011. « C’est jouer avec la paix sociale », a-t-il prévenu.

Un appel à la mobilisation citoyenne

Laurent Gbagbo appelle ses partisans, mais aussi l’ensemble des citoyens, à rester mobilisés. Tout en prônant le calme et la non-violence, il plaide pour une « vigilance démocratique » afin d’empêcher ce qu’il considère comme une dérive autoritaire. « Il s’agit d’un combat démocratique et pacifique pour défendre notre pays », a-t-il souligné.

Un enjeu central de la campagne

La candidature d’Alassane Ouattara continue de diviser la classe politique et d’animer la campagne électorale. Le RHDP met en avant la stabilité et le bilan économique du président sortant, tandis que l’opposition, toutes tendances confondues, dénonce un passage en force. Pour Laurent Gbagbo, cette bataille dépasse le seul cadre électoral : elle engage le respect des institutions et le principe de l’alternance démocratique.

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