Dans le cadre de l’exécution du budget de l’État au terme du premier semestre de l’année 2025, les ressources mobilisées hors comptes spéciaux du Trésor à fin juin 2025, s’élèvent globalement à 8243,5 milliards FCFA pour une prévision de 8236 milliards FCFA, soit un taux de réalisation de 100,1%.
Ces chiffres ont été rendus publics par le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, à l’issue du Conseil des ministres tenu le mercredi 17 septembre 2025 au Palais présidentiel à Abidjan-Plateau.
« L’exécution du budget de l’État au terme du premier semestre de l’année 2025 est caractérisée par une mobilisation satisfaisante des ressources et un niveau d’exécution des dépenses globalement contenu dans les prévisions.
Les réalisations de ressources comprennent 3 649 milliards FCFA de recettes budgétaires et 4 594,5 milliards FCFA de ressources de trésorerie », s’est félicité Amadou Coulibaly.
À fin juin 2025, les dépenses ont été globalement exécutées à hauteur de 7862,2 milliards FCFA pour une prévision de 8 088,1 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 97,2%, a ajouté le porte-parole du gouvernement, par ailleurs ministre de la Communication.
À l’en croire, les dépenses d’investissement, notamment, affichent un niveau d’exécution de 1717 milliards FCFA pour une prévision de 1838,3 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 93,4%.
Quant aux dépenses de lutte contre la pauvreté et de réduction des disparités sociales et aux dépenses sociales spécifiques, elles se sont établies respectivement à 1978 milliards FCFA et à 526,6 milliards FCFA à fin juin 2025, au-dessus des objectifs planchers respectifs de 1 868,6 milliards FCFA et de 490,6 milliards FCFA.
Amadou Coulibaly a assuré que les efforts de mobilisation des ressources, d’amélioration de la capacité d’absorption des crédits d’investissement et de maîtrise des dépenses de fonctionnement se poursuivent au deuxième semestre 2025, en vue de garantir le respect des engagements du programme économique et financier conclu avec le Fonds monétaire international (FMI), ainsi que l’atteinte des objectifs d’investissement du Plan national de Développement (PND).
CICG
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