Dans l’histoire politique ivoirienne, Pascal Affi N’Guessan incarne une figure paradoxale, semblable à Sisyphe condamné à pousser sans fin son rocher. À chaque étape décisive, il rejoue le même cycle : compromission, humiliation et déchéance.
En 2011, humilié à Bouna, il se renie lui-même. En 2020, porte-parole du CNT insurrectionnel, il entraîne le pays dans une tragédie sanglante, allant jusqu’à comparer Alassane Ouattara à Hitler, alors que près de 90 Ivoiriens perdaient la vie.
Sous contrôle judiciaire, il n’apprend rien : comme Icare défiant le soleil, il répète ses erreurs, s’alignant derrière un Laurent Gbagbo qui le méprise.
Complexé, il choisit la soumission plutôt que l’indépendance. Aveuglé par l’orgueil, il s’enferme dans des causes perdues. Prisonnier du passé, il oublie que l’histoire peut se répéter non en farce, mais en tragédie.
« Quand le singe veut imiter l’homme en marchant debout, il oublie que sa queue le ramène toujours à sa vraie nature. »
Ainsi va Pascal Affi N’Guessan : un homme qui veut paraître grand, mais que ses propres actes ramènent invariablement à la petitesse.
version resserrée et polie de l’article original impoli fait
par Soumahoro Alfa Yaya, Journaliste-Écrivain
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