L’avocat et conseiller politique Robert Bourgi est monté au créneau après la décision du Conseil constitutionnel d’écarter plusieurs figures majeures de la course à la présidentielle ivoirienne du 25 octobre 2025, dont Laurent Gbagbo, Tidjane Thiam, Pascal Affi N’Guessan et Assalé Tiémoko.
Dans une déclaration au vitriol, il n’a pas mâché ses mots à l’égard de la présidente de l’institution, Chantal Nanaba Camara :
« En tant que juriste, j’ai ressenti – et je pèse mes mots – un profond dégoût en écoutant ses propos. Peut-on sérieusement croire que Laurent Gbagbo, Tidjane Thiam, Pascal Affi N’Guessan et Assalé Tiémoko aient commis des maladresses, eux qui étaient portés par la volonté claire de se présenter à l’élection présidentielle ? C’est du grand guignol, madame Camara. »
Robert Bourgi accuse la présidente du Conseil constitutionnel d’avoir « servi la soupe » au président sortant, Alassane Ouattara, dont la candidature est selon lui « frappée d’inconstitutionnalité » par l’article 55 de la loi fondamentale :
« L’article 55 est clair : Alassane Dramane Ouattara ne peut pas être candidat, un point c’est tout. Au lieu de s’en tenir à cela, on nous parle de prétendues irrégularités ou de défauts de parrainages. C’est du n’importe quoi. »
Enfin, l’avocat met en garde contre de possibles tensions dans le pays :
« Si par malheur les choses devaient mal se dérouler, s’il y a des troubles, Alassane Dramane Ouattara et Chantal Camara en porteront la responsabilité devant l’Histoire et devant le peuple ivoirien. »
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