Depuis octobre 2024, quatre nouvelles Conservations Foncières ont été créées à Adzopé, Songon, Divo et Bouaflé. Une avancée saluée par les professionnels du secteur foncier, censée améliorer l’accès aux services et renforcer la traçabilité des transactions immobilières. Mais derrière cette annonce prometteuse se cache une réalité préoccupante : trois de ces Conservations n’ont ni locaux, ni véhicules, ni équipements pour fonctionner. Seule celle de Divo est opérationnelle. Les autres sont réduites à des entités administratives sans existence matérielle. Conséquences : * Des recettes fiscales non perçues, faute d’enregistrement des actes. * Une insécurité foncière croissante, avec des titres non conservés et des litiges en hausse. * Des agents démobilisés, affectés sans moyens ni perspectives. * Une image écornée de l’administration, accusée de créer des structures sans les doter. Ce dysfonctionnement coûte cher à l’État, en manque à gagner et en crédibilité. Il est urgent que les autorités prennent la mesure de la situation et débloquent les ressources nécessaires pour rendre ces Conservations pleinement opérationnelles. Le foncier ne peut attendre. L’État non plus.
Note d’information Anadgi
signée par son Sg Michael Dougrou
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