Hier, le mouvement ADCI de l’honorable Assalé Tiémoko dénonçait de graves erreurs de calcul dans l’examen des parrainages. Aujourd’hui, c’est au tour du camp Gbagbo de pointer du doigt les mêmes anomalies.
Une question dérange désormais l’opinion : et si nos juges constitutionnels, pour la plupart issus des filières littéraires, ne savaient tout simplement pas compter ?
Depuis la sortie de Me Habiba Touré, avocate et proche collaboratrice de Laurent Gbagbo, l’affaire du rejet de la candidature de l’ancien président ne cesse d’alimenter la controverse. Selon elle, le Conseil constitutionnel aurait commis une « grosse erreur manifeste » en appliquant le seuil de 1 % dans 27 régions, au lieu des 17 prévues par le Code électoral. Une interprétation erronée qui, pour le PPA-CI, constitue une violation flagrante des textes.
« Comment un organe censé garantir la régularité du processus électoral peut-il se tromper sur une règle aussi élémentaire ? », s’indigne un cadre du parti, appelant à la réhabilitation immédiate de la candidature de Gbagbo.
Si ces accusations s’avéraient fondées, elles mettraient sérieusement en cause la compétence et la crédibilité du Conseil constitutionnel. Plus grave encore, elles pourraient aggraver les tensions politiques déjà vives après l’invalidation des candidatures de Gbagbo et de Tidjane Thiam, et fragiliser davantage la confiance des Ivoiriens dans le processus électoral.
» Affaire défaut de parrainage du candidat du PPA-CI , M Laurent Gbagbo «
« Une grosse erreur manifeste du Conseil constitutionnel », selon Me Habiba Touré. Elle affirme que le Conseil se serait trompé dans ses calculs en appliquant le seuil de 1 % dans 27 régions, au lieu des… pic.twitter.com/vsE7aSuKTg
— La Côte d’Ivoire Est Chic (@Cotedivoireoff_) September 9, 2025
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