Le verdict du Conseil constitutionnel de Côte d’Ivoire est tombé ce 8 septembre 2025, mettant fin à plusieurs semaines de suspense sur la liste des candidats pour l’élection présidentielle du 25 octobre.
Une liste définitive de cinq candidats
Sur soixante déclarations reçues, le Conseil constitutionnel a validé les candidatures de cinq candidats :
Alassane Ouattara, président sortant,
Simone Éhivet Gbagbo, du Mouvement des Générations Capables (MGC),
Henriette Lagou, du Groupement des Partenaires Politiques pour la Paix (GP‑PAIX),
Jean‑Louis Eugène Billon, du Congrès Démocratique (CODE),
Ahoua Jacob Don-Mello, indépendant.
Cette décision officialise la participation de Ouattara et Henriette Lagou, donnant le coup d’envoi officiel de la course à la présidence pour ces deux figures politiques.
Des candidatures emblématiques de l’opposition rejetées
Parallèlement, plusieurs candidats emblématiques de l’opposition ont été invalidés :
Laurent Gbagbo (PPA‑CI),
Tidjane Thiam (PDCI‑RDA),
Pascal Affi N’Guessan (FPI).
Le rejet de ces candidatures provoque déjà des réactions dans la classe politique, certains dénonçant un choix qui risque de polariser le climat électoral à quelques semaines du scrutin.
Une décision au cœur des tensions politiques
Le Conseil constitutionnel se retrouve ainsi au centre d’un moment historique et sensible. La validation de Ouattara et Lagou consolide leurs positions respectives, tandis que l’exclusion des principaux challengers pourrait alimenter la contestation et des mobilisations populaires.
Dans ce contexte, la Côte d’Ivoire se prépare à un scrutin à hauts risques, où chaque décision institutionnelle sera scrutée par la classe politique, la société civile et la communauté internationale.
À suivre
Les prochains jours s’annoncent déterminants pour la campagne électorale, officiellement fixée du 10 au 23 octobre 2025, et pour la mobilisation des partis politiques et de leurs sympathisants. La tension reste palpable, et les prochains mouvements des acteurs politiques seront décisifs pour l’avenir de la démocratie ivoirienne.
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