Education nationale / Des éditeurs grognent contre une décision de Mariatou Koné

A quelques jours de la rentrée des classes, ce n’est pas la sérénité entre la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation Pr. Mariatou Koné et certains éditeurs, ceux-là qui se chargent d’imprimer les ouvrages et manuels scolaires. La ministre, selon des sources, n’aurait pas signé pour l’année 2025/2026 la décision d’agrément des ouvrages et manuels scolaires. La raison, selon notre source, se trouverait dans une directive de la ministre qui veut que les ouvrages et manuels agréés soient étudiés pendant quatre ans au moins avant une autre signature. Cette information de non signature d’agrément aurait été donnée lors de la réunion de rentrée tenue récemment au lycée classique d’Abidjan. Une attitude qui ne fait pas l’affaire de certains éditeurs qui disent floués après avoir investi de l’argent pour voir leurs ouvrages être agréés.

Habituellement, informe notre interlocuteur, chaque année la Commission nationale d’agrément des manuels scolaires siège à la Direction de la pédagogie et de la formation continue (Dpfc), une entité du ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, dirigée par dame Doukouré Namizata Nurudine. Les résultats de la délibération de cette commission établissent chaque année la liste des ouvrages agréés et recommandés. L’ouvrage ou le manuel agréé s’impose aux élèves tandis que celui qui est recommandé est laissé à l’appréciation des unités pédagogiques qui peuvent les recommander aux élèves, au niveau des différentes Drena (Directions régionales).

Selon notre source, des sommes sont encaissées par ouvrage soumis à la commission d’agrément selon que le manuel scolaire est une œuvre littéraire (roman, recueil de poème, théâtre) ou un manuel didactique (livre au programme, annales, fascicules…). C’est ici que le mécontentement prend sa source parce que la non signature d’une décision d’agrément ferait perdre des ressources importantes aux éditeurs qui ont souscrit cette année.

Du côté du ministère, nos premières informations font croire que la soumission des ouvrages par les éditeurs est gratuite.

Nous y reviendrons avec des détails.

Commentaires Facebook

Laisser un commentaire