Grand Lahou / Un projet rizicole de 103 ha pour transformer le département en grenier de riz de la région

Si Grand Lahou était connu pour son attiéké, mets à base de semoule de manioc fermenté, bientôt la ville du maire Ali Cissoko pourrait se distinguer par son riz Lahou. Avec le soutien technique et financier de la mairie, un projet rizicole de 103 hectares qui a engagé 128 jeunes producteurs va présenter ses premières récoltes le 18 septembre 2025 sur l’esplanade de la mairie. Au moins 500 tonnes de riz pluvial de la variété CY2 sont attendues pour être présentées aux invités parmi lesquels le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et des productions vivrières, Kobénan Kouassi Adjoumani, le ministre-gouverneur du District des Lagunes, Lohoues Vincent Essoh, dix ambassades et des partenaires techniques.

Le président du comité d’organisation et adjoint au maire Boni Simplice a entretenu la presse nationale sur ladite cérémonie ce vendredi 5 septembre 2025, à la Maison de la Presse. Après son élection en 2023, le maire a convaincu des jeunes qui voulaient s’investir dans la riziculture de son soutien. Ainsi, la mairie s’est engagée à purger les droits coutumiers chez les propriétaires terriens lesquels ont mis à disposition 103 ha de terres cultivables. Les engrais, les semences et autres intrants ont également été pris en charge par la mairie. 4 mois plus tard les résultats sont là et seront présentés aux populations à l’occasion de cette cérémonie.

Selon M. Boni, la mairie de grand Lahou et le maire Cissoko ne comptent pas s’arrêter là. Après ce projet pilote, dans le court terme le projet pourrait être élargi à plus de jeunes et intégrer toute la chaine des valeurs, à commencer par l’aménagement des espaces, la production et aller vers le décorticage, l’ensachage et la commercialisation. Pour l’instant, affirme le Pco la récolte de cette année est destinée à la consommation locale. Néanmoins, c’est une grande ambition qui prend forme avec ce projet qui pourrait booster d’autres activités de production. Notamment la pisciculture déjà présente dans la région. « Nous comptons sur le riz pour nourrir le poisson », a projeté M. Boni expliquant que des dérivés du riz comme le son pourraient servir à l’alimentation des poissons dans les étangs piscicoles.

SD à Abidjan

sdebailly@yahoo.fr

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