Vincent Tohbi Irié n’est pas seulement un candidat déclaré à la présidentielle d’octobre 2025, mais bien plus : c’est un communicant et un sécurocrate ayant fait ses preuves.
Quand il était aux affaires, à la tête de la préfecture de région des lagunes et du département d’Abidjan, il s’est distingué par sa capacité à communiquer avec ses près de huit millions d’administrés qui peuplent la région. Il écrivait lui-même ses posts sur facebook. Il parlait directement à ses administrés dans de courtes vidéos professionnelles (images en haute définition et son de qualité studio). On savait ce que le préfet faisait ou allait faire pour ses administrés, comment il le faisait et les objectifs qu’il visait en agissant ainsi. Les internautes interagissaient avec lui et il lisait personnellement tous les commentaires qu’ils écrivaient. Il prenait le temps de répondre à plusieurs d’entre eux. C’est à se demander si les journées de Vincent Tohbi Irié s’étiraient sur 36 h au lieu de 24, comme pour nous autres. Ces échanges avaient produit plus tard un livre, Face à Facebook, qu’il a publié en 2021-2022.
Les Ivoiriens appréciaient cette dimension de communicant en lui, car jamais ils n’avaient ainsi pu entrer en contact avec leurs autorités, et, après lui, jamais ils n’ont ainsi pu communiquer directement avec aucune autre autorité qui les gouverne. Le préfet avait une approche très innovante de l’administration publique, tandis qu’avant et après lui, ‘’les en-haut de en-haut’’ restent cloîtrés dans leurs tours d’ivoire, inaccessibles au citoyen lambda.
Qu’on ne s’imagine pas pour autant que Vincent Tohbi restait caché derrière son clavier ou les caméras pour communiquer avec ses administrés : il le faisait surtout aussi avec un mégaphone en main, en public, comme au grand carrefour de Koumassi, pour sensibiliser les opérateurs du secteur des transports et fustiger les agissements criminels des gnambros. Ces soi-disant ‘’syndicalistes transporteurs’’ s’illustraient de la pire des manières en réglant leurs différents à coups de machettes. Aussi, ne les laissa-t-il point prospérer.
Le sécurocrate Vincent Tohbi Irié entrait alors en action, pour fermer les gares routières improvisées où la pègre régnait. Et il faisait respecter scrupuleusement ses décisions administratives par la gendarmerie nationale requise à cet effet. Du temps où il exerçait les fonctions de Directeur de Cabinet du ministre d’État ministre de l’Intérieur, feu Hamed Bakayoko, Vincent Tohbi Irié était au cœur de toutes les mesures de sécurité qui ont couvert toute l’étendue du territoire national, notamment avec l’installation des caméras de sécurité partout dans nos villes et sur nos routes. En conséquence, aujourd’hui, même quand un grave accident survient en pleine ville, l’enquête est menée au galop puisque tout est filmé en temps réel, comme lors de l’accident du Molare, ou de celui du bus de la Sotra, qui a plongé dans le trou d’un chantier au Plateau, ou encore celui qui a coûté la vie à DJ Arafat.
Grâce à la solide équipe qu’il formait avec feu Hamed Bakayoko, on ne tue plus en silence. Ceux qui veulent s’amuser à attenter à la vie et à la sécurité de leurs semblables savent désormais qu’ils sont filmés en direct. Ils feraient mieux de sourire pour les caméras, ou y réfléchir à deux fois avant de ruiner la vie des autres, et la leur.
C’est cet homme, Vincent Tohbi Irié, un homme qui a été bien formé, qui est expérimenté parce qu’il a été testé en grandeur nature, à l’échelle internationale et nationale, puis dans le microcosme d’Abidjan, qui est candidat à la présidentielle de 2025. C’est cet homme, qui est expérimenté pour avoir travaillé dans 46 pays africains, dont le Rwanda, la République Démocratique du Congo, Madagascar, le Burundi, et même en Haïti, qui aspire à conquérir le graal et diriger la Côte d’Ivoire.
À 55 ans, certains diront qu’il est encore jeune – à ce qu’on définit la jeunesse dans notre pays -, mais cet homme est un technocrate, qui sait comment administrer une collectivité régionale, locale ou nationale, qui sait gérer un pays et qui est prêt à le faire. Au demeurant, aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années. Corneille avait bien vu !
Famahan SAMAKÉ (PhD).
Autoroute du Nord, le 26 août 2025.
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