Présidentielle 2025: Vincent Tohbi Irié mise sur l’humanisme et la proximité

Vincent Tohbi Irié, candidat déclaré à la présidentielle d’octobre 2025,se caractérise par son profond humanisme, ainsi que par sa proximité avec ses administrés, et même avec les populations en général.

Ces deux valeurs cardinales lui collent à la peau, pour ne pas dire à l’âme. Quand il était encore préfet de la région des lagunes et préfet du département d’Abidjan, on l’a souvent aperçu dans les bas-quartiers de la métropole abidjanaise, en temps de pluies diluviennes. Souvent vêtu d’un imperméable jaune à capuche, il bravait les inondations et les éboulements de terrains, pour toucher du doigt ce que vivaient ses administrés défavorisés. Pour prévenir justement le genre de tragédies qui coûtaient de nombreuses vies humaines à plus grande ville du pays, il s’était investi dans une campagne de communication tous azimuts, informant les populations des zones à risques. Il leur prodiguait également des conseils idoines pour rester sains et saufs en saison pluvieuse. L’homme est toujours resté au centre de ses préoccupations depuis son choix délibéré de la filière administration au cycle supérieur de l’ENA, bien que fort de ses brillants résultats à la fin de l’année de formation initiale. En effet, les meilleurs élèves énarques choisissent presque tous, unanimement, d’entrer au trésor public ou aux impôts, pour gagner beaucoup d’argent, tandis que l’administration publique est le parent pauvre au sein de l’école.

Naturellement, Vincent Tohbi Irié refusait de servir Mammon ; il ne voulait que servir les siens, ses semblables. Servir l’homme, son prochain. Mais rien ne dit mieux sa proximité avec ses administrés que ses visites dans les endroits mal famés d’Abidjan et des petites agglomérations alentour. Il se rendaient volontiers dans des maisons désuètes, dans des cabanes et des baraques, pour s’asseoir sur des tabourets et partager avec ses hôtes les maigres repas qu’ils lui offraient. Il buvait de l’eau dans le même gobelet qu’eux, et le visage de ses pauvres bougres s’illuminaient en voyant ce haut fonctionnaire de l’État se mettant à leur niveau et partageant leurs conditions de vie.

Quand il n’était plus aux affaires, et qu’en tant que citoyen simple il dirigeait Aube Nouvelle, il utilisait ses propres moyens pour sillonner le pays et se conduisait exactement comme indiqué plus haut. Avec ou sans fonction officielle, son caractère ne changea point d’un iota. La constance dans son service à son prochain n’a jamais été négociée. Aujourd’hui, il aspire à servir ce peuple ivoirien à un niveau beaucoup plus élevé. Cette ambition qu’il porte est plus que légitime ; et nous autres, qui l’avons côtoyé et pratiqué au quotidien, sommes bien outillés pour le soutenir dans cette aventure nationale. L’adage le dit si bien : qui peut le plus peut le moins.

Vincent Tohbi Irié a prouvé qu’il peut le moins : il a dirigé avec brio la région des lagunes et le département d’Abidjan, avec plus de six millions d’Abidjan pour la seule ville d’Abidjan, ou un tiers du corps électoral ivoirien. Qui peut gérer une population aussi nombreuse que cosmopolite peut aussi diriger le macrocosme ivoirien. Au demeurant, il était aux premières lignes dans des pays africains parfois trois ou six fois plus grands et plus peuplés que la Côte d’Ivoire, à les aider à rédiger une nouvelle constitution, ou à organiser leurs élections générales, comme en République Démocratique du Congo. Il était également en première ligne dans des pays ayant connu une guerre civile plus atroce que la crise que nous avons connue en 2010-2011, comme le Rwanda. Partout Vincent Tohbi Irié a représenté dignement notre pays comme une valeur sûre chaque fois les Nations Unies ou d’autres organismes internationaux lui ont confié des missions délicates pour redresser des pays déchirés par de profondes crises.

Ce qu’il a appris et pratiqué ailleurs pour prévenir des conflits, ou pour les résoudre, il est prêt à le mettre en pratique en sa patrie. C’est pour cela que nous le soutenons car le pays a besoin de ce fils profondément humain, proche de tous et très compétent.

Famahan SAMAKÉ (PhD).
Abidjan, le 24 août 2025.

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