Côte d’Ivoire – Présidentielle 2025: des jeunes leaders lancent un code de bonne conduite pour des élections apaisées

L’Ambassade des Pays-Bas et le PNUD contribuent à l’élaboration du code de bonne conduite chez les jeunes des partis politiques

Trente jeunes leaders issus de différents partis politiques et de la société civile ont co-rédigé à Yamoussoukro un Code de bonne conduite des Jeunes Champions de la Paix, destiné à promouvoir des élections sans violence. Soutenue par l’Ambassade des Pays-Bas et le PNUD, cette initiative sera diffusée sur l’ensemble du territoire dès septembre.

Membres du CNJ, du RHDP, du PPA-CI, du PDCI-RDA, du FPI, du COJEP et de la société civile, ces jeunes ont travaillé pendant cinq jours avec les experts du NIMD pour s’accorder sur des valeurs et des principes communs : respect de l’adversaire, vérification des informations avant leur diffusion, usage responsable des réseaux sociaux et recours au dialogue en cas de différend.
« Ce code n’est pas imposé de l’extérieur, il émane de vous, jeunes Ivoiriens conscients de vos responsabilités », a rappelé Matthijs Van Eeuwen, chef de mission adjoint à l’Ambassade des Pays-Bas.

Pour Andrée Faitai, représentante de la société civile : « Nous avons parfois eu des divergences, mais nous avons toujours trouvé le chemin du dialogue. Ce code, c’est notre engagement mutuel pour des élections sans violence. »

L’initiative se veut intergénérationnelle et transpartisane. Les jeunes champions de la paix prévoient de présenter leurs propositions aux responsables de leurs partis, puis de lancer une vaste campagne de sensibilisation dans les régions, avec des ateliers dans les écoles, universités et associations de jeunesse, ainsi que des émissions radio et télévisées.

Le code sera officiellement présenté en septembre à Abidjan, en présence des partis politiques et de la société civile. Les initiateurs espèrent obtenir l’adhésion formelle des principales formations avant l’ouverture de la campagne présidentielle.

Avec ce projet, la Côte d’Ivoire se dote d’un instrument endogène de régulation du débat politique, conçu par la jeunesse et pour la jeunesse. Un outil porteur d’espoir, qui pourrait faire de l’élection d’octobre 2025 un modèle de démocratie apaisée en Afrique.

Avec Sercom

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