Sylvie Kouamé
Contrairement à une information initiale qui indiquait que Koné Kaffina serait mandaté pour déposer la candidature du Président Alassane Ouattara à la Commission électorale indépendante (CEI), le chef de l’État a pris tout le monde de court en décidant de rentrer spécialement à Abidjan pour soumettre lui-même son dossier.
Ce choix, loin d’être anodin, résonne comme une réponse directe aux attentes du peuple ivoirien et aux critiques relayées dans les médias.Dans un article publié hier, nous soulignions l’importance, par respect pour les citoyens de Côte d’Ivoire, que les candidats à la présidence se rendent en personne à la CEI pour déposer leurs dossiers, plutôt que de déléguer cette responsabilité à des mandataires. Ce message semble avoir été reçu « cinq sur cinq » par le Président Ouattara, connu pour être attentif aux critiques et à l’opinion publique, notamment à travers sa lecture assidue des journaux.
Ce geste du chef de l’État, qui aspire à présider à nouveau aux destinées de la Côte d’Ivoire, traduit une volonté de marquer son engagement personnel et de renforcer sa proximité avec le peuple. En se rendant lui-même à la CEI, Alassane Ouattara envoie un signal clair : il entend assumer pleinement sa candidature et répondre aux attentes des Ivoiriens qui souhaitent voir leurs leaders s’impliquer directement dans ce moment clé du processus électoral.Cette décision pourrait également avoir une portée symbolique, dans un contexte politique où chaque geste est scruté et analysé .Alors que la course à la présidentielle s’intensifie, ce choix pourrait redéfinir la dynamique entre les candidats et les électeurs, rappelant que la politique, au-delà des stratégies, repose sur des gestes forts et significatifs. Le peuple ivoirien, attentif à ces signaux, appréciera sans doute cette démarche qui place le respect et l’engagement au cœur de la candidature d’Alassane Ouattara.
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