La scène politique ivoirienne vient de franchir une étape importante dans la course à la présidentielle du 25 octobre 2025.
Henriette Adjoua Lagou, présidente du Groupement des partenaires politiques pour la Paix (Gp-Paix), a officiellement déposé son dossier de candidature auprès de la Commission électorale indépendante (Cei), ce mardi 19 août 2025, à Abidjan. Accueillie par le secrétariat permanent de l’institution, composé notamment de Pierre Adjoumani, secrétaire permanent, d’Émile Ebrottié, premier secrétaire permanent adjoint, et de Doumbia Soumahila, deuxième secrétaire permanent adjoint, la candidate s’est dite honorée et confiante à l’issue de cette étape décisive.
Dans sa déclaration, Henriette Lagou a exprimé sa profonde satisfaction : « Nous venons de déposer toutes les pièces demandées. Je remercie le secrétariat permanent de la Cei pour l’accueil empreint de respect qui nous a été réservé. »
Portée par le Gp-Paix, dont elle assure la coordination, Henriette Lagou affirme représenter une candidature de rassemblement, axée sur trois priorités majeures : Le respect du processus démocratique : « En démocratie sérieuse, à un moment donné, les élections doivent se tenir », a-t-elle insisté. La paix et la stabilité en Côte d’Ivoire : Elle place la réconciliation nationale et la cohésion sociale au cœur de son engagement. Le bien-être des Ivoiriens : Elle veut offrir aux citoyens « un pays apaisé et en développement ».
Henriette Lagou a tenu à souligner la dimension particulière de sa candidature : « En tant que femme, est-ce qu’on peut trouver mieux pour développer un pays ? » Elle a lancé un appel à ses concitoyens afin qu’ils tournent définitivement la page des violences politiques : « Je voudrais lancer un appel aux Ivoiriens afin qu’ils comprennent qu’il faut changer définitivement cette façon de faire de la politique. Il faut faire la politique de façon apaisée, sans violence. Il faut faire la politique pour que demain nos enfants puissent vivre dans ce pays de façon apaisée et sans violence verbale. Nous savons quand la violence physique commence, mais nous ne savons pas quand elle prend fin ». Et d’ajouter : « Nos compatriotes ne veulent plus de violence, de situations de guerre. Nous sommes candidats pour que tous les Ivoiriens vivent en paix, partout sur l’étendue du territoire ».
Avec FratMat
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