
Las des promesses sans lendemain, des conditions de vie et de travail en deçà de leurs attentes, du traitement discriminatoire, sans véritable interlocuteur pour les écouter et faire face à leurs difficultés, les agents des eaux et Forêts ont décidé de parler au grand jour. Samedi 16 août 2025, à l’occasion d’un point de presse au sein de l’église catholique de Yopougon Saint André, le Sacefci cree en 2025, n’a pas donné dans la dentelle en egrenant des points obscurs de la gouvernance du ministre de tutelle Laurent Tchagba.
Depuis son arrivée à la tête du département des Eaux et Forêts, fait savoir Lieutenant Franck Rabet qui dirige le Sacefci, il n’y a pas eu d’avancée significative ni pour les conditions de travail, ni pour le paiement des primes encore moins pour ce qui est du bien-fondé de ce corps, à savoir la réalisation des pépinières et du reboisement. Des cantonnement entiers manquent, selon Lt Rabet, de moyens de locomotion. Ceux qui existent, révèle-t-il encore datent de l’ère Alain Donwahi.
A propos du paiement des primes, la corporation se dit ridiculiser par la tutelle au regard du mode de paiement. Voici ce qu’en dit le conférencier à la presse :
Aujourd’hui nous avons au sein du ministère des Eaux et Forêts plusieurs opportunités pour diversifier les sources d’approvisionnement de notre régie et permettre aux agents des eaux et forêts de bénéficier d’une prime qui nous honore loin très loin des 23000 Fcfa que le cabinet vient de donner aux cadres du ministère des Eaux et Forêts et leurs collaborateurs comme prime trimestrielle non pas par virement bancaire comme demandé par tous mais par mobil money notamment trésor pay trésor money. Cela nous déshonore a comparer aux autres corporations telle que la douane et bien d’autres ministères »
Pour une issue à toutes ces revendications, le Sacefci a sollicité une audience avec le ministre de tutelle. Malheureusement, cette demande ne rencontre pas d’écho favorable auprès du cabinet du ministre.
Les agents à travers leur syndicat ont promis durcir le ton si le statu quo demeurait et trainaitdans le temps.
SD à Abidjan
sdebailly@yahoo.fr
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