Sous l’égide du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC) et de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance (HABG), la salle de conférence de la HABG à Cocody a accueilli la première édition du Concours régional de procès simulé. L’événement, organisé autour du thème « Les droits de l’homme à l’épreuve de l’enrichissement illicite », a rassemblé de jeunes juristes venus de la Côte d’Ivoire, du Nigeria, de la Tanzanie, du Kenya et de la République démocratique du Congo.
Le mot de bienvenue a été prononcé par Wilfried Oura, président de l’association organisatrice. Le CESEC était représenté par Ibrahim Bamba, la présidente du Sénat par le vénérable Vassiriki Diaby, et la HABG par Achaïou Jacques, directeur de la sensibilisation et de l’éducation, qui a présidé la cérémonie.
Plus qu’une simple compétition, cette rencontre se veut un espace d’apprentissage et d’engagement citoyen. Les jeunes participants, sélectionnés après une phase écrite qui a mobilisé plus de 20 équipes, se mesurent lors de joutes oratoires où ils démontrent leur maîtrise des textes et leur capacité à défendre les droits humains face aux enjeux de corruption et d’enrichissement illicite.
Les organisateurs et institutions partenaires ont insisté sur la nécessité de bâtir une génération de juristes intègres et compétents, capables de défendre la transparence et la bonne gouvernance. Pour eux, l’enrichissement illicite n’est pas seulement une infraction, mais un véritable défi pour la stabilité et le développement du continent.
En s’exerçant sur des cas concrets, ces jeunes juristes se préparent à devenir des acteurs vigilants de la démocratie. Au-delà des performances, c’est la conviction, l’éthique et l’esprit de responsabilité qui sont mis en avant, dans l’espoir de contribuer à la construction d’une Afrique plus juste, intègre et respectueuse des droits fondamentaux.
CICG
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