Le Collectif des avocats des cadres et militants du Parti de l’ancien Président ivoirien Laurent Gbagbo composé du trio Me Dako Zahui Toussaint, Kanon Blé et Sylvain Tapi tous membres du Barreau ivoirien ont vigoureusement dénoncé ce mercredi lors d’une conférence de presse tenue à la Maison de la Presse au Plateau de nombreux cas de violation des droits de leurs clients dans l’affaire liée aux violents événements de Yopougon dans la nuit du 1er août 2025. Des événements ayant occasionné l’incendie d’un bus et la destruction d’un véhicule de Police.
Après avoir exposé les faits, le Collectif d’avocats dans son analyse est arrivé à la conclusion que ses clients ont vu plusieurs de leurs droits violés dans la gestion de cette affaire.
<<Dans la procédure telle que diligentée, on découvre que les règles de procédure, les droits de la Défense ont été violées. Les premiers qui ont été interpellés on ne sait pas où ils ont été gardés à vue, sans assistance d’avocats pourtant constitués>>, soutiennnent-ils.
La procédure a été violée. Les droits de la défense ont été violés. Quand on se réfère aussi à la manière dont les auditions ont été menées, on constate que les droits de la présomption d’innocence étaient également violés >>, a expliqué Maitre Kanon Blé.
Cette conférence avait pour objectif de se prononcer sur les atteintes aux libertés individuelles, les détentions arbitraires en cours ainsi que les restrictions de mouvement de plusieurs militants du PPA-CI.
Les actions futures à entreprendre par le Collectif d’avocats
Le Collectif d’avocats à cette occasion a dévoilé les actions à mener qui pourraient contribuer à soustraire leurs clients de ce bourbier judiciaire.
Il s’agira pour eux de saisir le Procureur général près la Cour d’Appel d’Abidjan afin que la mesure de réquisition soit levée parce que, selon eux, cette procédure serait irrégulière car portant atteinte à la présomption d’innocence, soutiennent les membres du Collectif.
Ils envisagent aussi de saisir le Conseil Supérieur de la magistrature , ainsi que des organisations des droits de l’homme pour qu’ensemble tout le monde puisse constater ce qu’ils qualifient de violations afin que des solutions soient trouvées à la situation de leurs clients, ont-ils conclu lors de cette conférence de presse qui a vu une mobilisation massive des journalistes.
Albert Zatté
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