
Suite aux incidents de Yopougon dans la nuit du 1er au 2 aout, six militants du PPA-CI ont été
« enlevés » par des personnes en cagoule, selon le Parti de Laurent Gbagbo. Le dimanche 10 août 2025, ce Parti annonce encore que deux de ses cadres sont en détention depuis la veille de la marche du 9 aout 2025. Ce sont l’ancien ministre d’Etat ministre de la Défense, vice-président Lida Kouassi Moïse et l’Ambassadeur
Koné Boubacar, ancien directeur du protocole d’Etat et vice-président du parti.
En effet, bien avant leur arrestation, Lida Kouassi Moïse , Koné Boubacar et colonel Joël Kéké , ces trois cadres du PPA-CI avaient été convoqués et soumis vendredi, à un long interrogatoire.
Si le Colonel de Douane Joel Keké a été mis en liberté ce n’est pas le cas deux autres qui ont été placés en garde à vue, font savoir les conférenciers.
Bien avant eux, les six principaux chargés de la mobilisateurs pour la marche du 9 avaient été convoqués et interrogés pendant plus 18 heures avant d’être relâchés.
Le dimanche 10 août, Dano Djédjé le Président exécutif du PPA-CI et Katina Koné Président du Conseil Stratégique et politique (Csp) du Ppa-Ci ont officiellement confirmé cette information à l’occasion d’une conférence de presse tenue au siège du Parti.
Ce fut l’occasion pour eux d’éclairer l’opinion sur les motifs de cette nouvelle arrestation de leurs cadres qu’ils dénoncent avec des mots forts au regard de leurs conditions de détention qui ne respectent pas leur statut social.
Selon les conférenciers, l’arrestation des deux cadres est liée aux violences perpétrées dans la Commune populaire de Yopougon et qui a vu l’incendie d’un bus et la vandalisation d’un véhicule de la Police.
<< Selon nos avocats, on leur reproche d’être les instigateurs des évènements qui ont eu lieu le 1er août dernier à Yopougon . Ils auraient été cités par les premières personnes arrêtées dans le cadre de cette affaire >>, a révélé Katina Koné.
Faisant un constat général de graves violations des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire, le Professeur Dano Djédjé a vigoureusement déploré ce qu’il qualifie « d’harcèlement judiciaire et politique » des militants du PPA-CI.
Il a traduit la solidarité du Parti à ces deux cadres avant d’exiger leur « libération immédiate » ainsi que celle de tous les prisonniers politiques de tous bords.
Enfin, il exprimé son inquiétude face à cette situation , exhortant le régime à favoriser les conditions d’un dialogue qui pourrait garantir l’organisation d’une élection apaisée, juste et inclusive.
Albert Zatté
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