Tiébissou–Sakassou–Béoumi: un axe stratégique pour relier le Bélier et le Gbêkê

Ouvert à la circulation en 2024, l’axe Tiébissou-Sakassou-Béoumi, en 2×1 voie, d’une longueur de 74 km, reliant les régions de Gbêkê et du Bélier, est l’une des expressions de la mise en œuvre du vaste programme de développement des infrastructures routières qui s’étend aux localités de l’intérieur du pays.

Il est désormais possible en provenance de Béoumi ou Sakassou de se rendre à Yamoussoukro ou Abidjan sans passer obligatoirement par Bouaké.

« Nous remercions le Président Alassane Ouattara. Grâce à cette nouvelle voie, nous pouvons rallier facilement et en sécurité Tiébissou et Yamoussoukro », affirme Isaac Kouamé, fonctionnaire à la retraite résident à Kpambassou.

Pour Nanan Ago Barthélémy, chef canton de Béoumi, cette route vient renforcer le désenclavement de Béoumi, après le pont sur le Bandama inauguré en 2015. « Avec le bitumage de cette voie qui nous relie à nos villes sœurs de Sakassou et de Tiébissou, si le développement de Béoumi était lancé à 100 km/h, aujourd’hui il l’est à 200 km/h », se réjouit-il.
Malgré la perte de sa plantation dans le cadre de la construction de cette route, Eugène Koffi se dit heureux de voir son village bénéficier de cette infrastructure. « Qu’est-ce qu’un champ à côté du bonheur de tout un peuple qui sort de l’enclavement », dit-il.

Pour Issiaka Koné, transporteur entre Sakassou et Tiébissou, la construction de cette route sonne la fin du calvaire des transporteurs. « Avant, il nous fallait deux heures entre Sakassou et Tiébissou. Maintenant en trente minutes tu es à Sakassou. Quand le temps du voyage devient court, nous gagnons plus d’argent et nous nous fatiguons moins », se satisfait-il.

L’axe Tiébissou – Sakassou – Béoumi permet l’extension et la modernisation du réseau routier, l’amplification de l’activité socio-économique et l’amélioration des conditions de déplacement des populations.

CICG

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