Le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Énergie, Mamadou Sangafowa-Coulibaly, a présidé, le mardi 05 août 2025 à Abidjan-Plateau, la cérémonie de signature de la Convention Tongon Solaire, relative à la réalisation de la centrale solaire photovoltaïque de 52 MWc à M’Bengué, dans la région du Poro, dont la mise en service effective est prévue au plus tard fin 2027.
« Je salue le travail rigoureux et concerté des équipes publiques et privées ayant permis d’aboutir à la signature de cette convention. Ce projet vient renforcer la dynamique engagée par le gouvernement à travers la signature des conventions des centrales solaires de Bondoukou en 2023, puis de Ferkessédougou, Kong et Katiola en 2024. La centrale de M’Bengué s’inscrit pleinement dans la stratégie énergétique nationale visant à accroître la part des énergies renouvelables dans le mix électrique national et à faire face à la forte croissance de la demande en électricité », a fait savoir le ministre.
Il a rappelé que le Plan d’Urgence Énergie 2026-2030, élaboré pour répondre à la forte croissance de la demande en électricité et à l’équilibre financier du secteur, prévoit le renforcement rapide des capacités nationales de production par l’ajout de capacités supplémentaires allant de 150 MW en 2026 à 2 570 MW en 2030, toutes sources confondues : « La contribution des nouvelles centrales solaires passera de 42 MW dès 2026 à 925 MW en 2030. Le projet Tongon Solaire figure au nombre des projets solaires retenus dans le cadre de cette stratégie d’accélération ».
L’administrateur général de Tongon Solaire, Abdul Soukpafolo Koné, a annoncé que ce projet assurera les besoins énergétiques de 30 000 foyers grâce à une production énergétique d’environ 90 Gigawattheures par an, générera 500 emplois directs et indirects durant toutes ses phases et réduira les émissions de CO2 de 39 000 tonnes par an.
Il s’est réjoui que leur entreprise ait été choisie par le gouvernement : « Qu’une entreprise 100 % ivoirienne soit aujourd’hui portée à conduire un projet de cette envergure, estimé à 33 milliards de Fcfa est une source de fierté, mais également une grande responsabilité. Cela illustre une volonté politique forte de faire confiance au capital humain local et d’ériger des champions nationaux capables de répondre aux défis du XXIe siècle ».
CICG
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