Le jeudi 24 juillet 2025, Sangaré Moustapha, Directeur de cabinet du ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage (METFPA), a lancé à Abidjan, au Centre d’information géographique et du numérique du Bureau national d’études techniques et de développement (BNETD), la vaste campagne des stages de vacances pour les apprenants des classes intermédiaires.
En tout, 65 606 jeunes apprenants issus des filières BT et CAP, première ou deuxième année, vont être déployés en entreprise durant l’été. Ils iront dans plus de 4 925 structures, petites, moyennes ou grandes, sollicitées par le ministère pour accueillir ces stagiaires. Selon Almamy Cissé, Directeur général de la Formation initiale du METFPA, ce sont 37 932 élèves de première année qui découvriront pour la première fois le monde professionnel, et 27 674 apprenants de deuxième année qui auront l’opportunité de mettre en pratique leurs compétences pour se perfectionner, que ce soit comme ouvriers ou techniciens.
Le directeur de cabinet a profité de l’événement pour délivrer un message fort signé du ministre N’Guessan Koffi : chaque poste de stage représente une chance offerte à un jeune, chaque entreprise qui accepte d’accueillir un stagiaire s’engage dans la construction de l’avenir du pays. Il a invité les chefs d’entreprise à ouvrir leurs portes et accompagner ces jeunes dans leur apprentissage réel du métier
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Ces stages s’inscrivent dans une dynamique plus large de réforme du METFPA, orientée vers l’insertion professionnelle, la compétitivité et la préparation des ressources humaines selon les besoins du marché du travail. Ils constituent un jalon concret vers la vision présidentielle de la Côte d’Ivoire 2030, portée par Su Excellence Alassane Ouattara.
La logistique de cette opération semble bien rodée : chaque stagiaire est affecté à une entreprise identifiée, dans un modèle de partenariat école‑entreprise désormais renforcé. Des encourageants résultats sont anticipés, notamment en termes de motivation et de montée en compétence des jeunes, grâce à l’immersion dans des environnements professionnels réels.
Au-delà de la phase de stage, l’attention du ministère est désormais tourné vers la valorisation de ces expériences : la conversion de stages en emplois, l’évaluation du tutorat en entreprise, et le suivi post‑stage des jeunes pour garantir une insertion durable. Ces dispositions préfigurent un nouveau modèle de formation où les compétences techniques se consolident par l’expérience terrain.
Cette campagne est un exemple saisissant d’une politique publique tournée vers l’avenir, mobilisant efficacement plus de 65 000 jeunes, près de 5 000 entreprises partenaires, et démontrant un ancrage affirmé de la formation technique dans le projet national de développement.
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