Abidjan – L’opération de lutte contre les plaques d’immatriculation dites « banalisées » ou « fantaisistes » a officiellement démarré ce lundi dans le district d’Abidjan. Plusieurs véhicules ont déjà été interceptés et leurs plaques non conformes retirées par les autorités.
Cette campagne, qui s’étend également aux véhicules administratifs, prévoit l’instauration de points de contrôle dans la capitale économique pour traquer toute plaque ne respectant pas les normes en vigueur. Selon Oumar Sacko, directeur général des Transports terrestres et de la Circulation, la phase actuelle se veut à la fois répressive et pédagogique :
« Pour l’instant, nous procédons au retrait des plaques non conformes, nous installons les plaques réglementaires et nous poursuivons la sensibilisation. En cas de récidive, des mesures plus sévères seront appliquées. »
L’opération, conduite par la police nationale avec l’appui de la direction des Transports terrestres, vise à renforcer la sécurité routière et la traçabilité des véhicules dans le cadre de la sécurité intérieure. Chaque immatriculation doit ainsi être lisible, conforme et strictement réglementaire.
Le préfet de police d’Abidjan, le Commissaire divisionnaire major Yéo Kollo, a rappelé que l’initiative nécessite l’implication de tous :
« Ce n’est pas seulement une affaire de police. Il revient à chacun de faire respecter la loi. »
Du côté des sanctions, les véhicules particuliers dotés de plaques irrégulières sont envoyés en fourrière, tandis que pour les véhicules de l’administration, les plaques sont immédiatement retirées et confisquées.
« Tant qu’il existera des plaques fantaisistes ou banalisées en circulation, l’opération se poursuivra », a insisté le préfet de police.
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