En ce mercredi 16 juillet 2025, un vent d’espoir a soufflé depuis le siège du PDCI-RDA à Cocody, malgré le climat politique tendu qui règne à quelques mois de la présidentielle. Le Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) et le Parti Démocratique de Côte d’Ivoire – Rassemblement Démocratique Africain (PDCI-RDA) ont officiellement scellé leur alliance à travers la signature solennelle des actes constitutifs de leur front commun, marquée par la présentation de ses organes dirigeants.
Ce moment fort, à la fois symbolique et stratégique, redéfinit les rapports de force à l’approche du scrutin présidentiel. Dans une atmosphère empreinte d’émotion et de détermination, militants, élus, cadres et figures emblématiques des deux partis ont massivement répondu à l’appel. Sur la tribune comme dans les rangs, les messages étaient limpides et les visages résolus : face à l’arbitraire, l’heure est à l’unité.
Mais au-delà du cérémonial, c’est bien un pacte politique de combat qui a été conclu. Les deux principales forces de l’opposition ivoirienne entendent désormais conjuguer leurs efforts, mutualiser leurs ressources et mobiliser leurs bases militantes pour offrir au peuple une alternative crédible.
Leur ambition est claire : empêcher la confiscation du pouvoir, rétablir les règles démocratiques et porter les aspirations populaires sur le terrain électoral.
Ce front commun s’inscrit également en réaction à l’exclusion jugée arbitraire de figures majeures de l’opposition telles que Laurent Gbagbo, Tidjane Thiam, Charles Blé Goudé ou encore Noël Akossi Bendjo. Écartés de la course présidentielle, ces leaders symbolisent aujourd’hui une lutte plus large contre l’injustice et la marginalisation politique.
Le message lancé est sans équivoque : seul un sursaut citoyen massif pourra donner toute sa portée à cette union. Car l’alliance des partis ne prend sens que si elle s’accompagne d’une mobilisation populaire déterminée.
Le front commun PPA-CI / PDCI-RDA est désormais une réalité. Et il entend peser de tout son poids. Il porte l’espoir de millions d’Ivoiriens qui, au-delà des clivages partisans, aspirent à une réconciliation authentique et à une alternance apaisée.
Le 16 juillet 2025 restera comme une date marquante : celle du réveil d’une nation en quête de justice, de démocratie et de renouveau.
Avec S. Koffi
Commentaires Facebook