Fraîchement auréolé de son sacre avec Chelsea en Coupe du Monde des Clubs face au PSG, Cole Palmer, 23 ans, a été accueilli en héros sur l’île caribéenne de Saint-Kitts-et-Nevis, où son grand-père paternel, Sterry Palmer, est né. C’était la première visite du jeune international anglais sur la terre de ses origines familiales.
Après sa rencontre symbolique avec Donald Trump à New York, le milieu offensif de Chelsea a atterri lundi soir à Saint-Kitts, où il a été chaleureusement reçu par le vice-Premier ministre Geoffrey Hanley et la ministre du Tourisme Marsha T. Henderson. Une troupe de mascarade traditionnelle l’a accueilli dans une ambiance festive, marquant l’événement d’un sceau profondément culturel.
Né et élevé à Wythenshawe, près de Manchester, Palmer affiche avec fierté ses racines caribéennes. Il arbore régulièrement le drapeau de Saint-Kitts-et-Nevis, aux côtés de celui de l’Angleterre, sur ses crampons — un hommage discret mais symbolique à l’héritage de sa famille.
Son attachement à l’île a ému la population locale, qui l’a immédiatement adopté. Sa célébration de but devenue virale – une posture calme et les bras écartés – est désormais imitée dans les écoles et sur les terrains de foot de toute l’île, qui compte à peine 47 600 habitants.
L’émotion était palpable dans les rues de Basseterre, la capitale, où nombreux sont ceux qui voient en Cole Palmer une source d’inspiration et de fierté nationale, bien qu’il joue sous les couleurs de l’Angleterre. Pour les Kittitiens, il est désormais l’un des leurs — un ambassadeur inattendu mais pleinement accepté.
Commentaires Facebook