Extrait
La politique est un jeu d’échec. Il faut toujours miser sur le bon cheval ; à contrario, vous sombrez avec votre astre éteint.
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« Le spectacle était à la limite du soutenable et avait quelque chose de pathétique, voire d’irréel. Le Grand Félix Houphouët-Boigny, qui avait régné sans partage pendant quarante ans sur un pays dont la relative prospérité en avait fait, des années durant, le poumon économique de la sous-région ouest-africaine, était littéralement effondré, la tête entre les mains, l’air hagard. » Houphouët-Boigny s’adresse à Alassane Ouattara venu in extremis de Dakar répondre à l’appel du vieux crocodile de Yamoussoukro : « Tu te rends compte, ils m’ont traité de voleur… »). Je pense, à mon humble avis, que Félix Houphouët-Boigny a rejoint sa tombe en 1993 avec l’amertume du chef baoulé contrarié et blessé dans son amour-propre. A-t-il pardonné à ses pourfendeurs ? Le régime de Félix Houphouët-Boigny est en zone de turbulences ; tous les voyants économiques et financiers sont au rouge. Pour peu, le pouvoir risque de s’écrouler…Il fait appel à Ouattara pour sauver son régime au moment où nombre de téméraires de salons feutrés étaient sur le point de prendre le large au cas où.
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Qui est Alassane Ouattara ?
A suivre…
L’Auteur
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