Par Dr Oyissé, depuis la Suisse
Nous reprenons la plume, après de longs mois de silence, pour apporter un éclairage sur ce qui, à notre sens, constitue un tournant décisif à ne pas manquer. Il est temps de clore une crise qui n’a que trop duré. Il devient impératif de nous défaire des récits tout faits, souvent stériles, pour renouer avec l’essence même de notre engagement collectif.
Les perturbations que nous subissons au quotidien doivent cesser. La Côte d’Ivoire traverse un tourbillon malsain dont elle doit urgemment sortir pour bâtir les bases d’un mieux-être durable. Dans cette perspective, il est inacceptable que l’on veuille nous maintenir dans une inertie confortable ou une nostalgie improductive.
À quelques mois de l’élection présidentielle de 2025, le camp souverainiste ne peut se contenter de simples déclarations médiatiques. Il faut des actes concrets, une présence affirmée sur le terrain. Le silence actuel inquiète de nombreux patriotes, qui redoutent que cette léthargie n’accouche de rien de solide ni de mobilisateur. Du slogan « Trop, c’est trop » aux agitations sans suites, rien ne vient véritablement bouleverser l’ordre établi.
Dans ce contexte, la proposition d’Ahoua Don Mello (ADM) apparaît comme un signal porteur d’espoir. Après sa rencontre avec le président Laurent Gbagbo – qu’il considère comme son mentor – nous sommes convaincus que les choses vont s’accélérer dans les jours à venir. Il ne peut en être autrement, tant les urgences sont multiples.
La proposition d’ADM, fondée sur une stratégie de précaution, répond à l’attente silencieuse mais massive de nombreux Ivoiriens. La rejeter d’emblée relèverait d’un refus de bon sens. Il en va de la vie du pays, et cela exige un regard lucide, débarrassé de toute passion aveuglante. Il faut entendre la clameur des dignes fils et filles de ce pays, qui appellent de leurs vœux la reconquête du pouvoir national.
ADM est aujourd’hui le porteur d’une voix authentique, enracinée, cohérente. Il est, avec Laurent Gbagbo, dans une dynamique de complémentarité profonde. Cette connivence essentielle ne peut être ni niée, ni combattue sans dommage pour le projet souverainiste. Ce que veut Don Mello, Gbagbo le veut aussi. Tenter de saboter cette synergie relèverait d’une entreprise contre-productive.
À cette mélodie salutaire, que chacun vienne ajouter sa voix. La Côte d’Ivoire ne peut qu’en sortir renforcée.
Dans les villes comme dans les campagnes, les échos de cette démarche responsable se répandent. Les Ivoiriens, hantés par le spectre de la dépossession politique, attendent que Don Mello déclenche la dynamique. Qu’il déclare ici et maintenant sa candidature !
Sa promesse de se retirer si la candidature de Laurent Gbagbo devient possible atteste de sa fidélité absolue à son mentor. Dénaturer cette posture, c’est trahir le sens profond de son engagement.
Patriote Don Mello, parle. La Côte d’Ivoire te regarde. Et les dignes Ivoiriens te suivront.
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