Revenant sur sa propre candidature, annoncée en février, Kouassi a rappelé les conditions qu’il estimait indispensables à la tenue d’une élection crédible : la révision de la liste électorale (RLE), l’inscription des électeurs retardataires, et la réintégration des acteurs politiques majeurs.
Mais selon lui, la Commission Électorale Indépendante (CEI) ignore ces revendications :
« Malgré l’allocation de 27,5 milliards de FCFA pour la RLE 2025, la CEI refuse toujours de l’organiser avant la présidentielle. Pire, elle laisse entendre qu’elle le fera après le scrutin, ce qui est techniquement aberrant, surtout en cas de second tour ou de contentieux électoral. »
« Nous demandons que la CEI organise la RLE comme cela a été le cas par le passé, à au moins quatre mois de l’échéance présidentielle. »
Face à ce qu’il qualifie de « mascarade électorale en préparation », le leader de GCM juge que les conditions pour une élection inclusive, apaisée et démocratique ne sont pas réunies.
« La Côte d’Ivoire va mal »
Dans une tonalité grave et solennelle, le conférencier a dressé un tableau sombre de la situation nationale :
« La Côte d’Ivoire va mal. Plusieurs maillons de la chaîne sont brisés. Notre pays est malade, et il faut nous hâter à son chevet. »
C’est dans cette logique que le mouvement Générations Conscientes en Marche annonce la suspension de la candidature de son président à l’élection d’octobre 2025 :
« Nous suspendons notre participation à ce processus électoral jusqu’à la guérison totale de la nation ivoirienne », a martelé Daniel Israël Kouassi.
GCM rejoint le mouvement « Trop, c’est trop » de Laurent Gbagbo
Dans la foulée, le président du GCM a annoncé l’adhésion de son mouvement au front de résistance « Trop, c’est trop », lancé récemment par Laurent Gbagbo et le PPA-CI, pour faire barrage à un quatrième mandat d’Alassane Ouattara :
« Ce processus électoral ne fera qu’aggraver les tensions. Il ne présente aucun signe d’une compétition démocratique saine. Nous, Générations Conscientes en Marche, mouvement nationaliste, choisissons de nous mettre du côté du peuple, et d’adhérer au mouvement ‘Trop, c’est Trop’, que nous considérons comme un front républicain. »
De Kouassi pour Connectionivoirienne.net
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