
Les réseaux sociaux font partie intégrante de la vie quotidienne de millions de jeunes Africains. Qu’il s’agisse de s’informer, de débattre, de créer du contenu ou de s’engager, ces plateformes ont transformé les usages et redéfini la circulation de l’information.
Le 30 juin 2025, était la Journée mondiale des réseaux sociaux. Cette journée permet de s’interroger sur l’essentiel : comment utiliser ces outils de manière responsable ? Comment se protéger – et protéger les autres – de la désinformation qui y circule ?
La jeunesse ivoirienne, est une des plus connectée, et donc plus exposée et plus influente. C’est donc la première concernée.
Un terrain fertile pour les fausses informations
La viralité des contenus sur WhatsApp, Facebook, X (ex-Twitter), TikTok ou Instagram facilite la propagation de rumeurs, de manipulations et de théories complotistes. Il suffit d’un audio anonyme, d’une image sortie de son contexte ou d’un titre trompeur pour que des milliers de personnes soient induites en erreur.
Et les conséquences sont bien réelles : violences communautaires, défiance envers les institutions, fausses alertes sanitaires, instrumentalisation politique…
La lutte contre les fake news n’est pas qu’un enjeu de journalistes : c’est une responsabilité collective.
5 réflexes à adopter dès aujourd’hui
Pour faire des réseaux sociaux un espace d’échange sain et fiable, voici 5 réflexes simples et efficaces à adopter :
1. Toujours vérifier la source.
Un contenu sans auteur identifiable ou provenant d’un site inconnu doit vous alerter. Privilégiez les médias reconnus et les plateformes qui citent leurs sources.
2. Lire avant de partager.
Beaucoup relaient une information en se fiant uniquement au titre. Or, celui-ci peut être trompeur. Prenez le temps de lire le contenu intégral avant de cliquer sur « Partager ».
3. Croiser les informations.
Une info solide est rarement publiée par un seul média. Si elle est vraie, vous la retrouverez ailleurs. En cas de doute, attendez ou cherchez d’autres versions.
4. Méfiez-vous des contenus émotionnels.
Les fake news cherchent souvent à provoquer la peur, la colère ou l’indignation. Un post qui vous pousse à réagir trop vite mérite d’être interrogé.
5. Signalez les contenus douteux.
Les réseaux sociaux offrent des options de signalement. Utilisez-les. Cela permet de freiner la propagation d’une information mensongère.
Être jeune et responsable à l’ère numérique
La jeunesse ivoirienne est connectée, curieuse, engagée. Elle a le pouvoir de faire des réseaux sociaux un véritable levier de changement positif. Mais cela passe par une vigilance quotidienne et une éthique numérique partagée.
Partager une fake news, même involontairement, c’est contribuer à désinformer.
Vérifier une information avant de la publier, c’est un acte citoyen.
Le 30 juin ne doit pas être qu’une simple date symbolique. C’est un rappel que chaque clic, chaque partage, chaque post a un impact. La vérité a besoin de relais. Soyons ces relais.
F. Kouadio
Cap’Ivoire Info / @CapIvoire_Info
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