L’héritage amer des entreprises locales
Seize mois après la fin de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2023) organisée en Côte d’Ivoire, plusieurs entreprises prestataires locales attendent toujours le paiement des services rendus dans le cadre de l’organisation de l’événement. Selon des informations relayées par le député-maire de Tiassalé, Assalé Tiémoko, l’État reste redevable d’un montant estimé à 22,4 milliards de FCFA.
Ces dettes concernent des prestations dans les domaines de l’infrastructure, de la logistique, de la communication, de la sécurité et d’autres services fournis pour le compte du Comité d’organisation de la CAN (COCAN). De nombreuses PME ivoiriennes, qui ont investi à leurs risques dans cet effort national, tirent aujourd’hui la sonnette d’alarme face à une situation financière critique.
Malgré les assurances données en marge de la clôture du tournoi, aucun calendrier clair de remboursement n’a été communiqué, suscitant inquiétude et frustration au sein du secteur privé. « Il est inconcevable que des entreprises nationales, qui ont joué leur rôle dans la réussite de la CAN, soient ainsi abandonnées », a déclaré Assalé Tiémoko, qui s’est engagé à saisir officiellement les ministres concernés.
Des appels pressants au règlement de la dette
Plusieurs acteurs économiques appellent l’État à honorer ses engagements sans délai, estimant que ce manquement met en péril non seulement la viabilité des entreprises concernées, mais aussi la confiance des partenaires nationaux dans les futurs projets publics.
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