Lancé dans un contexte de crise en Côte d’Ivoire en 2006, le »Forum des bâtisseurs de l’économie africaine » est à sa quinzième édition en cette année 2025. Une 15e édition ouverte ce mardi 17 juin 2025 à Latrille Event’s 2 Plateaux, à l’initiative de son promoteur Michel Russel Lohoré, journaliste et communicant également promoteur du Who’s who en Côte d’Ivoire et des Ascom (les As de la communication). La thématique retenue pour cette année est centrée autour de l’intégration économique. »Faire de l’intégration économique le moteur de l’émergence de l’Afrique », tel est l’intitulé du forum de cette année.
Dans son adresse à la presse, Michel Lohoré a déclaré que ce thème se justifie par le fait que l’intégration des économies est devenue une solution incontournable pour le continent africain car vivre en vase clos ne peut plus être profitable, ni avantageux. L’ouverture, les partenariats économiques, les accords de coopération sous leurs différentes formes deviennent des leviers de la dynamisation des économies. « Aujourd’hui, vivre en étant reclus ne permet pas le développement espéré et l’intégration. Cette dynamique africaine qui consiste à encourager la fin des barrières est à saluer et c’est ce que nous avons tenu à encourager », a précisé le promoteur peu après l’ouverture du Forum qui a rassemblé plusieurs partenaires de l’événement parmi lesquels de grosses firmes nationales comme Cie, Quipux, Voodoo…
Au sujet même de cette intégration, si des initiatives louables comme la Zone de libre échange africaine, la Zlecaf au plan &fricain, les organisations sous régionales comme la Cedeao, l’Uemoa sont au nombre des institutions dont l’intérêt n’est plus à démontrer, il reste des poches de résistances qui tirent certains projets d’intégration économique par le bas. C’est le cas de l’entreprenariat féminin qui ne va pas du tout au-delà des frontières des pays d’origine des porteuses de projet. Le premier panel animé par des experts de haut niveau ont tenu à démontrer cette faille. Dr Kationo du Burkina Faso qui a travaillé de longues années dans les secteurs de l’énergie et des mines a fini oar créer sa propre entreprise dans le secteur des panneaux solaires où, dit-elle, il y a peu ou pas du tout de femmes selon les pays. Désirée Djoman une icone ivoirienne en matière d’entreprenariat féminin a reconnu cette faiblesse. Mais, rassure-t-elle, des contacts sont en cours au niveau sous-régional pour que les femmes soient de plus en plus présentes dans des métiers dits d’hommes. ‘‘Les femmes ont leur place à prendre et des défis à relever (…) et l’intégration offre un levier avec l’ouverture de nouveaux marchés. En matière d’énergie solaire, une femme peut développer des installations de panneaux solaires au Burkina Faso, au Bénin, en Côte d’Ivoire etc. », a développé Dr Kationo qui encourage les jeunes filles encore sur les bancs à s’orienter vers les secteurs des énergies vu qu’ils ouvrent des opportunités au regard de leur place dans le développement économique.
»Les bâtisseurs de l’économie africaine », c’est aussi un gala de distinction de grands entrepreneurs africains. Et le promoteur Lohoré a exprimé sa fierté au regard du parcours de son événement qui a couronné des sommités de l’économie africaine. De grands noms comme Mo Ibrahim ou encore Sam Djonan et des femmes d’exception. « Notre fierté, c’est d’avoir primé plus de 300 bâtisseurs africains », a dit Michel Lohoré qui annonce au moins 29 personnalités à récompenser au gala de ce mardi soir à Latrille Event’s. Un événement pour rendre hommage, selon M. Lohoré, à un pionnier de l’intégration africaine, le béninois Samuel Dosso Ahouré, présiedent fondateur de Petroline et président de la Table ronde des hommes d’affaires d’Afrique.
Légende photo : Michel Russel Lohoré promoteur des »Bâtisseurs de l’économie africaine »
SD à Abidjan
sdebailly@yahoo.fr
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