L’Iran a lancé dans la nuit de vendredi à samedi une vaste offensive de missiles contre Israël, en représailles à une attaque israélienne de grande ampleur ayant visé ses installations nucléaires et militaires. Cette riposte marque une nouvelle étape dramatique dans l’escalade militaire entre les deux puissances régionales.
Selon les autorités israéliennes, des dizaines de missiles ont été tirés depuis l’Iran. Si une partie a été interceptée par le système de défense antimissile, plusieurs engins ont atteint des zones urbaines, notamment à Ramat Gan, près de Tel-Aviv, causant la mort d’au moins trois civils et blessant des dizaines d’autres. Des images diffusées par les médias montrent des bâtiments éventrés, des véhicules calcinés et des rues jonchées de débris.
Le Corps des Gardiens de la Révolution islamique a revendiqué l’attaque, affirmant avoir visé « des dizaines de cibles stratégiques » à l’intérieur du territoire israélien. Cette offensive survient au lendemain d’une frappe israélienne qualifiée de « décapitation militaire » par des analystes, ayant coûté la vie à plusieurs hauts gradés iraniens, dont des généraux et des scientifiques liés au programme nucléaire.
À Téhéran, l’heure est à la mobilisation. Les autorités ont appelé la population à s’unir pour défendre la souveraineté nationale. Pendant ce temps, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, dans un message adressé au peuple iranien, a exhorté les citoyens à se soulever contre leur propre régime, accusant ce dernier de mettre en péril la stabilité régionale.
Toute la nuit, des sirènes d’alerte ont retenti à travers Israël, poussant les habitants à se réfugier dans les abris antiaériens. Ce n’est qu’au petit matin que l’armée a levé l’alerte dans plusieurs régions.
Cette nouvelle flambée de violence soulève des inquiétudes majeures quant à un embrasement régional. Les appels à la retenue se multiplient à travers le monde, alors que l’ombre d’un conflit généralisé entre Israël et l’Iran, aux répercussions potentiellement dévastatrices, plane sur le Moyen-Orient.
Commentaires Facebook