C’est à son siège à Yamoussoukro que le Mouvement politique AUJOURD’HUI ET DEMAIN, LA CÔTE D’IVOIRE (ADCI) a officiellement lancé ce jeudi sa Semaine Nationale de l’Engagement Citoyen (SENEC), marquant le premier anniversaire de son existence.Placée sous le thème « Confiance, justice et culture démocratique : reconstruire le pacte citoyen en Côte d’Ivoire », cette semaine de réflexion et d’action s’ouvre à un moment clé : à un peu plus de 5 mois de l’élection présidentielle de 2025. Dans son mot d’ouverture, le Président de ADCI, Assalé Tiémoko, a donné le ton : cette célébration est tout sauf un moment d’autosatisfaction. Elle se veut un acte de responsabilité, un temps pour réfléchir et se projeter.« ADCI n’est pas un simple mouvement politique. C’est une réponse. La réponse d’un peuple à la fatigue démocratique, à l’injustice ordinaire, à l’abandon des citoyens. En un an, nous avons semé l’espérance. L’année qui s’ouvre sera celle de la moisson. »Appelant à bâtir une société de confiance, le leader de ADCI a insisté sur le rôle crucial de chaque citoyen dans la refondation démocratique du pays. Le premier grand temps fort de cette semaine a pris la forme d’un panel de haut niveau, autour du thème : « La Côte d’Ivoire d’hier à aujourd’hui : quelles leçons pour demain ? ». Trois voix singulières mais convergentes ont nourri un débat aussi exigeant que nécessaire. Dr Bangali N’Goran, enseignant-chercheur en Histoire des Relations Internationales, a souligné le rôle central des institutions dans la reconstruction du lien civique : « Le rôle des institutions, c’est de convaincre les citoyens que leurs décisions reposent sur des critères clairs, justes, et centrés sur l’intérêt général. »
Dr Patrice Saraka, Secrétaire général du COJEP, a, pour sa part, alerté sur le vide de repères au sein de la jeunesse et le désengagement des élites : « Les Ivoiriens doivent être réconciliés avec leurs institutions, mais aussi avec la bonne gouvernance, le travail et l’exemplarité. » Il a appelé ADCI à devenir le visage d’une société où la confiance est réelle, et où les citoyens participent directement à l’élaboration des décisions publiques à travers des assemblées citoyennes. Enfin, Jean-Baptiste Akrou, journaliste et écrivain, a mis en lumière le contraste entre les infrastructures visibles et les failles systémiques de la gouvernance : « Ce pays a besoin d’hommes de valeurs et non de chercheurs d’or. Nos institutions doivent cesser d’être des instruments de pouvoir pour redevenir des outils de service public. »La journée de ce vendredi 13 juin 2025 sera consacrée à des formations ciblées : l’une destinée aux femmes d’ADCI, et une autre ouverte à l’ensemble des structures de base du mouvement. L’objectif : renforcer les capacités, outiller les militants et préparer une participation active et structurée aux échéances de 2025. Au terme de la célébration samedi, ADCI donne rendez-vous à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour un grand rassemblement solennel et le discours de clotûre de Assalé Tiémoko qui viendra refermer cette semaine par un acte fort de projection nationale.
Avec sercom Adci
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