Au moins une personne sur les 242 à bord a survécu ont indiqué les autorités. L’accident a aussi fait un nombre encore indéterminé de victimes au sol.
Un avion de la compagnie Air India, assurant le vol AI171 entre Ahmedabad (Inde) et Londres-Gatwick (Royaume-Uni), s’est écrasé ce jeudi matin quelques instants après son décollage, faisant craindre un lourd bilan humain. L’appareil, un Boeing 787-8 Dreamliner, transportait 242 personnes à son bord, dont des passagers internationaux et des membres d’équipage.
Une catastrophe aérienne majeure
Selon les premiers éléments de l’enquête, le contact radio avec le cockpit a été perdu moins d’une minute après le décollage, alors que l’appareil n’avait atteint qu’environ 625 pieds (190 mètres) d’altitude. Il se serait ensuite écrasé dans une zone résidentielle densément peuplée, provoquant une explosion et un incendie qui ont mobilisé immédiatement les secours.
Les pompiers, ambulanciers et forces de sécurité ont été déployés en nombre pour tenter de maîtriser les flammes et porter assistance aux victimes. Les routes autour du site de l’impact ont été bouclées, et un hôpital de campagne a été installé en urgence à proximité.
Gatwick-bound plane crashes in India with 242 on board
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— The Telegraph (@Telegraph) June 12, 2025
Réactions officielles
Le président du conseil d’administration d’Air India, Natarajan Chandrasekaran, a exprimé sa « profonde tristesse » devant ce drame. « Nous sommes en contact avec les autorités compétentes et les familles des passagers. Des centres d’assistance sont mis en place à Ahmedabad et Londres », a-t-il déclaré.
Le ministre indien de l’Aviation civile, Kinjarapu Rammohan Naidu, a annoncé avoir mobilisé toutes les ressources disponibles pour mener les secours et suivre personnellement l’enquête. Il a également précisé qu’une cellule de crise a été activée, en collaboration avec la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGCA) et le Bureau des Enquêtes sur les Accidents d’Avions (AIIB).
Une enquête aux enjeux majeurs
Le crash du vol AI171 constitue le premier accident mortel impliquant un Boeing 787 depuis sa mise en service commerciale en 2011. L’analyse des boîtes noires, qui ont été retrouvées en fin de matinée, sera déterminante pour établir les causes de l’accident : défaillance technique, erreur humaine ou facteur externe.
Selon le directeur du Centre indien de sécurité aérienne, « l’accident soulève des questions cruciales sur la maintenance, la qualité des infrastructures et la préparation aux urgences dans les aéroports secondaires indiens ».
Le Boeing 787 d’Air India : un fleuron moderne
L’appareil impliqué dans l’accident avait été livré à Air India en 2017. La compagnie, détenue par le groupe Tata, avait récemment entamé un vaste programme de modernisation de sa flotte, avec de nombreuses commandes d’Airbus et de Boeing pour renforcer sa présence sur les liaisons long-courriers.
Air India est certifiée ISO 14001 pour sa politique environnementale et de sécurité, et avait été félicitée en 2024 pour ses efforts en matière de formation des équipages et de gestion de crise. Ce drame vient néanmoins ébranler sa réputation, alors que la compagnie ambitionne de jouer un rôle majeur dans le ciel international.
Témoignages et solidarité
Des proches de passagers, effondrés, se sont rassemblés à l’aéroport d’Ahmedabad et devant les bureaux d’Air India à New Delhi. Le Premier ministre indien, Narendra Modi, a exprimé sur X (ex-Twitter) ses « condoléances émues aux familles endeuillées », promettant que « toute la lumière sera faite sur cette tragédie nationale ».
Des messages de solidarité ont également été envoyés par les autorités britanniques et européennes. Le maire de Londres, Sadiq Khan, a déclaré : « C’est un jour noir pour tous ceux qui croient à la sécurité du transport aérien. Nos pensées accompagnent les familles des victimes. »
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