Cybercriminalité en Côte d’Ivoire: « Plus de 12 000 plaintes reçues en 2024» selon Marcellin Dougba, Directeur de la PLCC

La cybercriminalité continue de prendre de l’ampleur en Côte d’Ivoire. Pour y faire face, la Plateforme de Lutte contre la Cybercriminalité (PLCC), rattachée à l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI), multiplie les actions. Dans un entretien accordé à notre rédaction, le commissaire de police Marcellin Dougba, directeur de la PLCC, fait le point sur les missions de cette structure et les menaces croissantes dans l’espace numérique.

« En 2024, la PLCC a enregistré plus de 12 000 plaintes. En 2022, c’était 6 000. Les chiffres explosent, car les Ivoiriens prennent conscience des dangers du cyberespace et viennent désormais dénoncer », explique-t-il.

La PLCC enquête sur les infractions commises en ligne, telles que les arnaques, l’usurpation d’identité, ou encore la diffusion de fausses informations. Elle agit sur plaintes déposées dans ses locaux, mais peut aussi s’auto-saisir.

« Nous intervenons face aux fake news, très présentes aujourd’hui. Nos équipes identifient les auteurs, mènent les enquêtes et sensibilisent en parallèle. »

Pour éviter d’être victime, Marcellin Dougba recommande des gestes simples : ne pas partager ses données personnelles, rester prudent avec les paiements en ligne, et éviter de publier du contenu sensible.

S’il est difficile de quantifier les affaires résolues — car chaque enquête a ses délais —, la PLCC assure qu’aucun dossier n’est négligé.

« La cybercriminalité est une réalité. Adoptons une bonne hygiène numérique. »

Commentaires Facebook

Laisser un commentaire