Le poisson est l’une des principales denrées importées en Côte d’Ivoire. En 2023, la demande nationale s’élevait à près de 730 000 tonnes, tandis que la production locale ne couvrait que moins de 15% des besoins. Pour combler le déficit en produits halieutiques, le gouvernement a lancé le Programme Stratégique de Transformation de l’Aquaculture en Côte d’Ivoire (PSTACI).
« Le programme a deux objectifs majeurs : améliorer la production aquacole et susciter l’investissement dans le secteur », explique Mobido Samaké, Coordonnateur du programme.
Ce programme repose sur deux stations piscicoles situées à Loka, dans le département de Bouaké, et à Koubi, dans le département de Tiébissou.
À Loka, les écloseries produisent chaque année environ un million d’alevins destinés à alimenter les 62 étangs de Koubi. Ces installations permettent une production moyenne annuelle de 2 500 tonnes de tilapia.
« Nos alevins, produits à Loka et grossis à Koubi, sont à la disposition de toutes les personnes désireuses d’acheter du poisson ou de se lancer dans l’aquaculture », nous dit Ulrich Migoné, ingénieur en génie aquacole.
La station de Koubi est également un site de formation. À ce jour, 76 jeunes y ont été formés aux techniques de l’aquaculture, dans le but de créer de nouvelles opportunités d’emploi.
Le gouvernement ambitionne ainsi de vulgariser l’aquaculture en Côte d’Ivoire, un secteur à fort potentiel de croissance.
L’objectif est d’atteindre une production de 150 000 tonnes de poissons par an d’ici à 2030, pour renforcer la sécurité alimentaire du pays.
CICG
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