5ᵉ édition de la Coupe nationale des Ivoiriens de France (CONIF): Moussa Diarassouba invite à «s’unir pour la Côte d’Ivoire»

Photo: Mme Lydie Ouattara présidente des ivoiriennes de Grigny

Organisé par le collectif S’unir pour la Côte d’Ivoire, la 5ᵉ édition de la Coupe nationale des Ivoiriens de France (CONIF) se tiendra le 21 juin 2025 à Aulnay-sous-Bois. Né à la suite de la grave crise postélectorale en Côte d’Ivoire, cet événement annuel dépasse le simple cadre sportif pour devenir un véritable vecteur de solidarité et de cohésion entre les membres de la diaspora ivoirienne.

Le tournoi, qui réunira 16 équipes, dont 4 féminines, vise à renforcer les liens sociaux, culturels et affectifs entre Ivoiriens vivant en France. « Il s’agit de se retrouver entre compatriotes dans une ambiance ludique et fraternelle », explique Moussa Diarassouba, président du collectif organisateur. Fidèle à cet esprit, la CONIF privilégie le symbolisme des récompenses : trophées, diplômes de participation, mais aucun enjeu compétitif majeur ne vient supplanter la convivialité.

Au-delà du sport, la CONIF mène également des actions solidaires, telles que la réhabilitation d’écoles en Côte d’Ivoire, en partenariat avec la fondation d’un opérateur de téléphonie mobile. À l’approche des élections présidentielles de 2025, dans un climat politique souvent tendu, le collectif entend sensibiliser la diaspora au « vivre ensemble » et rappeler l’importance de l’unité nationale.

Cette édition sera clôturée par la Nuit de l’Unité Nationale, un dîner-gala prévu le 28 juin. Cette soirée permettra non seulement de récompenser les équipes et personnalités ayant marqué le tournoi, mais aussi de célébrer celles et ceux qui œuvrent, au quotidien, à la cohésion et à la paix au sein de la communauté ivoirienne. Des artistes, des personnalités politiques ainsi que des membres de la société civile y sont attendus.

La CONIF bénéficie du soutien du ministère ivoirien des Sports, du Consulat général de Côte d’Ivoire en France, ainsi que de nombreux partenaires économiques et sportifs. Cette reconnaissance institutionnelle témoigne de l’importance accordée à l’initiative par les autorités, mais aussi du rôle moteur que joue la diaspora dans la construction d’une Côte d’Ivoire stable et solidaire.

En s’impliquant dans de tels événements, les Ivoiriens de France envoient un message fort: leur volonté d’unité et de développement dépasse les clivages politiques. Une leçon à méditer pour les acteurs politiques du pays.

Elysée Blandine Gogoua

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