Tabaski 2025: bousculades et tensions dans les gares, UTB gruge les passagers pour Man

À un jour de la Tabaski, les gares routières d’Abidjan étaient prises d’assaut par des milliers de voyageurs souhaitant rejoindre leurs familles à l’intérieur du pays. La situation est particulièrement tendue à la gare UTB d’Adjamé, où les files s’allongent et la pression monte. En cause : l’absence de desserte vers Man par la compagnie UTB, très prisée en cette période.

« Il n’y a pas de car pour Man, on nous dit de chercher ailleurs. Pourtant, on a l’habitude de voyager avec UTB », se désole un jeune homme venu acheter son billet.

Une passagère venue d’Agboville tot le matin en partance pour Man: « C’est de la pure sorcellerie ce qui se passe ici ! La majorité des départs se fait vers Bouaké, Yamoussoukro et Daloa. Les passagers pour Man, eux, ont dû se battre pour avoir une place dans un car. Imagine un peu le cafouillage, avec la pluie en plus… franchement, c’est la galère totale. Je pense que je vais rentrer. Il y a trop de désordre, c’est les fêtes, et c’est devenu n’importe quoi. »

Alors que les lignes vers Bouaké et Daloa restent opérationnelles, les voyageurs en partance pour Man, dans l’ouest montagneux du pays, doivent se rabattre sur des compagnies alternatives, souvent moins organisées ou plus chères.

Cette situation a provoqué des bousculades et des tensions entre voyageurs, chacun cherchant désespérément une place pour partir à temps. Les prix des billets connaissent également une hausse vertigineuse : le trajet Abidjan–Bouaké est passé de 7 000 à 10 000 F CFA, tandis que celui vers Daloa s’échange désormais autour de 8 000 à 9 000 F CFA, selon les transporteurs.

Les autorités invitent les usagers à anticiper leurs déplacements et à faire preuve de patience. Des renforts en personnel et en sécurité ont été promis pour fluidifier le trafic dans les jours à venir.

Affluence record et bousculades dans les gares routières

À l’approche de la fête de la Tabaski, les gares routières d’Abidjan, Bouaké, Korhogo et d’autres grandes villes du pays connaissent une affluence exceptionnelle, marquée par des bousculades, des retards et une flambée des prix des transports.

Depuis le début de la semaine, les voyageurs se pressent dans les gares pour regagner leurs villages ou localités d’origine afin de célébrer la fête de la Tabaski en famille. Cette ruée annuelle met les infrastructures de transport sous forte pression. À Adjamé Liberté, l’une des plus grandes gares d’Abidjan, des scènes de cohue ont été observées, avec des voyageurs grimpant parfois à bord des cars dans la précipitation, au risque de se blesser.

« Chaque année, c’est la même chose. Il y a trop de monde, pas assez de cars, et les prix montent », se plaint un voyageur en partance pour Ferké. Le billet Abidjan-Korhogo, habituellement à 7 000 francs CFA, se négocie désormais entre 10 000 et 12 000 francs CFA.

Des agents de sécurité ont été déployés dans certaines gares pour contenir les foules et éviter des incidents majeurs. Malgré cela, des bousculades ont été signalées, notamment lors de l’embarquement des cars vers le nord du pays, principal foyer musulman de Côte d’Ivoire.

Les autorités appellent à la prudence et exhortent les compagnies de transport à renforcer leurs dispositifs pour éviter des drames similaires à ceux survenus par le passé durant les grandes transhumances liées aux fêtes religieuses.

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