Rhdp: Ouattara veut former un parti qui résiste au temps, selon Kafana Koné

Le président du directoire du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), Gilbert Koné Kafana, a assuré lundi 26 mai 2025 à Abidjan, que le président Alassane Ouattara veut pérenniser sa formation politique, à l’instar de plusieurs grands partis au monde.

M. Koné s’exprimait à l’occasion d’un atelier de formation politique RHDP- African National Congress (ANC). « Il a dit qu’il veut former un parti qui résiste au temps, un parti politique qui soit populaire, dont les cadres sont bien formés et qui se tourne résolument vers le bien-être des populations. C’est ce parti que nous sommes en train de consolider avec l’aide de nos amis de l’ANC », a-t-il déclaré.

Koné Kafana a expliqué que ce séminaire se tient dans le cadre de la formation des cadres du RHDP notamment avec l’ANC de l’Afrique du Sud avec qui il s’est tissé un rapport de collaboration. « Nous pouvons avoir des idéologies différentes, mais l’objectif c’est nos pays, nos peuples et l’Afrique. Je suis confiant dans l’avenir des rapports entre le RHDP et l’ANC. Les enseignements permettront d’avoir une base solide. »

Le président du directoire du RHDP a fait remarquer que la décision de cette formation politique date d’il y a deux ans, mais a été repoussé compte tenu du calendrier politique. « C’est un premier atelier qui fera cinq jours pour parler de différents aspects de la gestion d’un parti, de la gouvernance et de l’histoire de nos peuples », a conclu le président du directoire du RHDP.

Le chef de délégation et directeur de la formation politique de l’ANC, David Makura, s’est félicité de ce partenariat politique entre les deux partis, en plus de ce que l’Afrique du Sud et la Côte d’Ivoire aient de bonnes relations diplomatiques et économiques.

« Il s’agira pour nous de travailler sur les relations entre deux partis frères, les formations et l’échange d’expériences. Comment construire un parti et la gouvernance des pays. Comment travailler sur les questions de développement. Comment transformer nos économies au profit de nos populations dans nos différents pays. Comment renforcer nos leaders à travailler dans le pays et pour le continent également », a-t-il indiqué.

Pour M. Makura, il s’agira en sommes de travailler sur ces questions globales et aboutir à des partages d’expériences. « Nous sommes là aussi pour échanger les expériences. Nous en tant que jeunes, nous devons prendre la responsabilité de régler les problèmes des peuples africains, il faut que nous puissions comprendre l’impact intergénérationnel », a-t-il dit.

(AIP)

gak/cmas

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