En Côte d’Ivoire, le gouvernement intensifie ses efforts pour encadrer l’exploitation artisanale de l’or, dans une démarche visant à promouvoir une « petite mine » responsable, productive et au service du développement local.
La localité de Tolédougou, dans le département de Dabakala, illustre les retombées positives d’une telle approche. Grâce à la Coopérative d’entraide de Dabakala (Coopeda), active dans l’orpaillage, le village bénéficie aujourd’hui de plusieurs infrastructures sociales : une école primaire de six classes avec logements pour enseignants, et une nouvelle pompe hydraulique.
« Nous avons quitté les hangars pour de belles classes. Nous pouvons enfin continuer à dispenser les cours malgré les intempéries », témoigne Arthur Kouassi, instituteur à Tolédougou.
« Cette deuxième pompe est un grand soulagement pour nous », renchérit Siaka Ouattara, chef du village.
L’orpaillage à petite échelle, lorsqu’il est bien encadré et respectueux de l’environnement, peut donc devenir un moteur de progrès local. Le gouvernement entend ainsi poursuivre la lutte contre l’orpaillage clandestin, tout en soutenant les initiatives légales et responsables.
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