Le camp militaire français du 43e Bataillon d’Infanterie de Marine (BIMA), dans la commune de Port-Bouët, a été rétrocédé à l’armée ivoirienne le 20 février 2025. Désormais, ce camp, dénommé « Camp militaire Ouattara Paul Thomas d’Aquin », est occupé par les militaires ivoiriens. Que pensent les riverains et les commerçants de leurs nouveaux voisins militaires ? Ils nous donnent leurs réponses.
A.T, commerçante ambulante : « Nous faisons tranquillement notre commerce »
« Depuis que les militaires ivoiriens ont repris le camps, nous n’avons pas de problèmes avec eux. Nous faisons tranquillement notre commerce. On n’a pas l’impression qu’il y a eu changement en tout cas. Seulement, ce sont les agents de la police du district d’Abidjan qui viennent nous interdire de vendre sur la route »
Isaac, vulcanisateur : « Nous n’avons pas de soucis avec les militaires ivoiriens »
« Nous n’avons pas de soucis avec les militaires ivoiriens. On travaille à coté d’eux. Ils savent que nous sommes là. Sur la rentabilité de notre service, c’est pareil que lorsque les Français étaient là. Parfois ça marche, parfois pas du tout. On est quand même content que le camp soit revenu à la Côte d’Ivoire.
Momouni, jardinier : « On n’a pas de soucis avec les militaires ivoiriens »
« On est informé que les militaires ivoiriens ont remplacé les militaire français dans le camps. Nous sommes à coté, on fait notre petit jardin et on n’a pas de soucis avec les militaires ivoiriens ».
G. Narcisse, personnel de civil au camp : « Nous, les personnels civils, attendions un meilleur traitement de militaires français »
« Le camp est revenu à la Côte d’Ivoire, c’est une bonne chose. Mais nous, les personnels civils, attendions un meilleur traitement des militaires français avant leur départ. Ce n’est pas le cas jusque là. Au Sénégal ou au Niger, les membres du personnel civil ont reçu, chacun, au moins un million de francs CFA. Ici nous n’avons reçu que le tiers. Ce n’est pas normal ».
Un riverain, « La récupération du camp français par l’armée ivoirienne est une bonne chose »
« La récupération du camp français par l’armée ivoirienne est une bonne chose. C’est un acte de souveraineté. Il était temps que ce changement ait lieu. Mais on peut parler de coopération militaire et de formation entre les deux armées ».
Koné I. Moussa
Lebanco.net
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