À l’approche de la saison des pluies, le Professeur Daniel Kouadio Ekra, Directeur Général de l’Institut National d’Hygiène Publique (INHP), tire la sonnette d’alarme sur la résurgence des cas de dengue en Côte d’Ivoire. Il appelle les populations à lutter activement contre la prolifération des moustiques, vecteurs de cette maladie virale.
Une maladie liée aux moustiques et à l’environnement
La dengue est transmise par le moustique tigre (Aedes), reconnaissable à ses rayures noires et blanches. Une personne infectée peut présenter une forte fièvre, des douleurs musculaires, des maux de tête et une grande fatigue. Heureusement, un diagnostic rapide et un traitement adéquat sont disponibles dans les structures sanitaires.
Abidjan, principal foyer de dengue
Selon le Professeur Ekra, Abidjan reste le principal foyer de la maladie, bien que des cas aient été signalés dans certaines villes de l’intérieur et même dans des villages. La saison des pluies favorise la stagnation de l’eau dans les objets abandonnés – pneus, boîtes, pots de fleurs – créant des gîtes larvaires pour les moustiques.
L’assainissement, une priorité
Face à cette menace, le DG de l’INHP recommande à chacun d’adopter des gestes simples mais efficaces : éliminer les eaux stagnantes, maintenir son environnement propre et ne pas attendre les campagnes de pulvérisation pour agir.
« La première arme, c’est la lutte physique. Les insecticides ne viennent qu’en complément », insiste-t-il.
Un combat pour la santé publique
Outre la dengue, cette mobilisation permet aussi de prévenir d’autres maladies transmises par les moustiques comme le paludisme ou la fièvre jaune.
Message final : « L’engagement citoyen est indispensable pour vaincre la dengue. Chacun doit être un acteur de la santé publique », conclut le Pr Ekra
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