Abidjan, 12 mai 2025 — Sofitel Hôtel Ivoire
L’ouverture officielle de la 12ᵉ édition de l’Africa CEO Forum s’est tenue ce lundi 12 mai 2025 à Abidjan, en présence de plusieurs dirigeants africains. À l’occasion du panel présidentiel, les Présidents Paul Kagame (Rwanda), Cyril Ramaphosa (Afrique du Sud), Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani (Mauritanie), ainsi que le Vice-Président ivoirien Tiémoko Meyliet Koné, représentant le Président Alassane Ouattara, ont lancé un appel commun pour un partenariat renforcé entre les États et le secteur privé.
Un dialogue franc et prospectif
Le Président Cyril Ramaphosa a souligné la nécessité de coordonner les efforts publics et privés, en particulier dans le domaine des infrastructures, moteur de création d’emplois et de richesses. Il a insisté sur l’importance de l’intégration africaine, de la paix, et de la libéralisation des visas entre pays africains, éléments essentiels pour stimuler les investissements intra-africains.
Pour sa part, le Président Paul Kagame a rappelé que l’Afrique dispose de toutes les ressources pour réussir : « Le continent progresse, mais nous devons aller plus loin. Nous avons le potentiel, la vision, la connaissance. Il nous faut simplement mieux nous organiser et capitaliser sur nos propres forces. »
Le Président Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani a illustré l’importance d’un secteur privé engagé, en évoquant le projet énergétique de la Mauritanie (1,25 milliard de dollars), comme un exemple de partenariat public-privé porteur de transformation.
Représentant le Chef de l’État ivoirien, Tiémoko Meyliet Koné a insisté sur le rôle moteur du secteur privé dans le Plan National de Développement (PND) ivoirien, qui vise une croissance de 7 % par an. Il a également rappelé que la bonne gouvernance est une condition essentielle pour attirer les investissements durables.
Une ambition partagée dès l’ouverture
Ce panel présidentiel a été précédé d’un panel d’ouverture sur le thème :
« Un nouveau deal public-privé peut-il rebattre les cartes en faveur du continent ? »
Des figures du monde économique, telles que Amir Ben Yahmed (PDG du groupe Jeune Afrique) et Christel Heydemann (Directrice générale d’Orange), ont affirmé que des États plus performants, dotés de politiques ambitieuses, peuvent véritablement libérer le potentiel du secteur privé africain. Ils ont notamment souligné la nécessité de soutenir la création de champions nationaux pour renforcer la souveraineté économique du continent.
Conclusion : Ce forum, qui réunit dirigeants politiques, chefs d’entreprise et investisseurs, marque une nouvelle étape vers une intégration accrue du secteur privé dans les stratégies de développement de l’Afrique, dans un esprit de co-construction et de solidarité économique continentale
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