Un Impératif pour la Stabilité Économique en Année Électorale
La Direction Générale des Impôts (DGI) traverse une période critique marquée par des déficits financiers alarmants. Le gap enregistré au premier trimestre s’élève à 9 milliards de Fcfa, tandis que le mois d’avril affiche un déficit de plus de 60 milliards. Une des causes majeures de cette situation inquiétante réside dans les nombreux postes vacants, notamment ceux de directeurs régionaux, chefs de centre et chefs de service des assiettes impôts divers et foncier.
Dans un contexte d’élections nationales, la bonne gouvernance fiscale est un pilier essentiel de la stabilité économique du pays. L’absence de cadres à des postes clés fragilise le système de collecte des impôts et entrave l’optimisation des recettes publiques. Il est impératif que les nominations soient effectuées sans délai afin de restaurer l’efficacité administrative et assurer une gestion fluide des ressources fiscales.
Les retards dans les nominations ne sont pas nouveaux à la DGI, mais leur récurrence devient un handicap majeur pour l’économie nationale. Un recrutement rapide et ciblé permettrait de réduire les déficits et garantir un fonctionnement optimal des structures fiscales, d’autant plus crucial à l’approche des échéances électorales.
L’État a la responsabilité d’agir avec diligence pour éviter que cette situation ne s’aggrave. Les agents qualifiés doivent être mobilisés et nommés rapidement afin de redonner à la DGI sa pleine capacité opérationnelle et sécuriser l’avenir fiscal du pays.
L’Anadgi constate avec amertume qu’il y a une volonté inavouée de bloquer la mise en œuvre du profil de carrière des agents en dépit des nombreux accords après des mouvements de débrayage. Michaël Dougrou et ses camarades de l’Alliance nouvelle des agents de la direction générale des Impôts s’expliquent difficilement cet immobilisme alors qu’il s’agit là d’une préoccupation vitale pour les agents et pour la Direction générale des impôts.
SD avec sercom
Commentaires Facebook