Le 23 avril 2025, lors du Conseil des ministres présidé par le président Alassane Ouattara, le gouvernement ivoirien a émis une mise en garde ferme contre les troubles à l’ordre public à l’approche de l’élection présidentielle prévue le 25 octobre 2025. Le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, a déclaré : « Le désordre ne sera pas toléré. Ce n’est pas une menace, c’est un conseil ».
Cette déclaration intervient dans un contexte de tensions politiques croissantes, marqué par l’exclusion de plusieurs figures majeures de l’opposition, telles que Laurent Gbagbo, Tidjane Thiam, Charles Blé Goudé et Guillaume Soro, de la liste électorale en raison de condamnations judiciaires.
En réponse, des partis d’opposition, notamment le Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) et le Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA), ont lancé des appels à la mobilisation pour exiger des élections inclusives et transparentes.
Le gouvernement insiste sur la nécessité de préserver la stabilité et avertit que toute tentative de désordre sera fermement réprimée. Cette posture vise à prévenir les troubles similaires à ceux survenus lors des élections passées.
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