La mise en œuvre des projets Contrat de Désendettement et de Développement (C2D), d’un montant global de 1910 milliards de FCFA, a permis, depuis 2013, la réalisation de nombreux ouvrages socioéconomiques emblématiques sur tout le territoire national ivoirien. Entre autres, la construction de 116 écoles primaires, de 135 collèges de proximité, de l’Institut national de Formation judiciaire (INFJ), de ponts et de routes, l’adduction d’eau potable à Abidjan et dans l’Ouest du pays, la construction et l’équipement d’hôpitaux et l’accompagnement de plus de 50 000 jeunes à l’emploi.
Ces acquis ont été mis en exergue par le ministre du Patrimoine, du Portefeuille de l’État et des Entreprises Publiques, Moussa Sanogo, qui représentait le Premier Ministre, Robert Beugré Mambé, à la cérémonie d’ouverture de la 3ème Revue générale et conjointe des projets C2D, le lundi 07 avril 2025, à l’auditorium de la Primature à Abidjan-Plateau.
« Le C2D a été un allié précieux dans la relance économique de la Côte d’Ivoire au sortir de la crise postélectorale en 2013. La Côte d’Ivoire a renoué avec le développement, la prospérité et le progrès, matérialisés par une croissance moyenne du Produit intérieur brut (PIB) de plus de 7% par an entre 2012 et 2019, matérialisés également par une résilience remarquable à la pandémie de COVID-19 au cours de laquelle notre pays a affiché une croissance économique positive. Et notre pays a su maintenir une trajectoire résiliente face aux préoccupations mondiales et régionales avec une moyenne du PIB de 6,5% en termes réels entre 2020 et 2021 », a indiqué le ministre.
Il a ajouté que le pays « a enregistré une réduction nette du taux de propriété qui est passé de 55,4% en 2011 à 37,5% en 2021, soit une baisse de 18 points de pourcentage ».
A l’en croire, le C2D a permis, au niveau de l’administration publique, une amélioration de l’efficacité de la dépense, des gains d’efficience, le renforcement de la transparence et de la redevabilité, une lutte ferme contre toutes formes de corruption, ainsi qu’une évolution qualitative des ressources humaines selon l’approche résultat.
Selon la conseillère Afrique à la Direction générale du Trésor du ministère français de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, Suzanne Koukoui-Prada, « cette revue conjointe qui durera cinq jours offre l’occasion d’une discussion commune permettant de dresser des bilans sur les actions menées, d’identifier des leviers d’amélioration et aussi de se projeter sur l’après ».
L’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Jean-Christophe Belliard, a, pour sa part, relevé que « au fil des années, la Côte d’Ivoire et la France ont fait du C2D bien plus qu’un simple mécanisme financier, c’est un instrument de confiance, un outil d’investissement dans les secteurs essentiels ».
Pour rappel, les C2D 1, 2 et 3 ont été respectivement signés en 2012, 2014 et 2021.
CICG
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