Il y a quelque temps, le président du PDCI était assigné en justice au motif qu’il se soit fait élire président de ce parti sans en remplir les critères d’éligibilité, précisément sa nationalité française à laquelle il n’avait pas renoncé au moment de l’élection. Dame Véronique Aka, présidente des femmes du PDCI, et présidente du Conseil Régional du Moronou, avait animé une conférence de presse le 27 Février, dans la foulée de l’affaire. Elle s’en est prise à Jean Louis Billon qu’elle a désigné comme l’homme derrière la plainte, le qualifiant « d’homme avare incapable de donner 200 000 francs à quelqu’un « , et lui suggérant « d’aller se faire élire chez les Touaregs d’où est originaire sa mère ».
Ces propos ont déclenché une vive polémique, l’intéressé a seulement répondu que sa mère est ’’d’origine malienne et alsacienne’’. Il n’est pas allé plus loin. L’affaire semble aujourd’hui apaisée. En réalité elle demeure dans la mémoire collective, l’expression » il est avare » peut être désormais associée à l’image de l’homme. Aussi il faut apporter une réponse appropriée aux propos de dame Aka, pour déconstruire ce qu’elle a planté dans l’esprit des Ivoiriens concernant Jean Louis Billon.
Tout d’abord il faut porter à l’attention de dame Aka Véronique et à l’ensemble des Ivoiriens, qu’avec un effectif de 30 000 employés en Côte d’Ivoire, le groupe SIFCA présidé par Jean Louis Billon est de loin le premier employeur privé du pays. Cela non pour mettre en avant la réussite professionnelle de l’homme, mais pour insister sur le fait que Jean Louis Billon donne du travail à des dizaines de milliers d’Ivoiriens. Il a certes hérité d’une affaire familiale, qu’il a su mener à bon port jusque-là.
Cette année, entre autres, est prévue la mise en activité de la centrale à Biomasse d’Ayebo dans le sud Comoé, un projet porté par l’homme (avec des partenaires). La centrale va générer quelque 500 emplois directs, et va permettre à 12 000 petits planteurs de palmiers à huile de percevoir globalement 20 milliards chaque année. Jean Louis Billon est peut être » avare » comme le prétend dame Véronique Aka, mais il fait vivre des dizaines de milliers d’hommes et de femmes. C’est bon d’avoir cela à l’esprit.
D’autre part, il y a les œuvres sociales de toutes les entreprises qui appartiennent au groupe SIFCA, c’est-à-dire les dons aux centres de santé, aux communautés villageoises, aux orphelinats, etc…L’homme fait personnellement des dons à des œuvres caritatives. C’est une autre dimension à prendre en compte, qui atteste bien que sa richesse profite aux autres par divers canaux.
Dame Aka Véronique prétend qu’il est ‘’incapable de donner 200 000 francs à quelqu’un’’. Pourquoi doit-il distribuer de l’argent ici et là ? Pour montrer qu’il est généreux ? Il faut sortir de cette mentalité, fortement ancrée dans les esprits en Afrique, qui consiste à croire qu’un ministre, un homme politique ou un homme d’affaires, bref quelqu’un qui est perçu comme ayant des moyens, doit nécessairement distribuer de l’argent autour de lui, sous peine d’être vu taxé d’ « avare ».
Ce modèle de pensée doit être dépassé aujourd’hui. En donnant du travail à des dizaines de milliers de jeunes Ivoiriens, en leur donnant les moyens de s’occuper de leurs familles (au sens africain du terme), en finançant toutes ces œuvres sociales, Jean Louis Billon fait sa part envers son prochain, il est une source de bénédiction pour la communauté, pour employer les termes des Ecritures. Pourquoi doit-il en plus se mettre à distribuer de l’argent liquide à la ronde ? Pourquoi doit-il fonctionner comme un distributeur automatique ?
En tant que Présidente du Conseil régional du Moronou, dame véronique Aka n’est pas une personnalité démunie. Elle est dans la place depuis un long moment, épouse du ministre de l’agriculture sous Houphouët Boigny, elle a depuis 1995 occupée de hautes fonctions dans l’hémicycle, au PDCI et dans la sphère professionnelle (secteur de l’immobilier). Déborde-t-elle pour autant de générosité ? Combien de militants de son parti peuvent attester avoir reçu un jour ’’ 200 000 francs ’’ de ses mains? Fait-elle des dons à des œuvres caritatives ? On n’en voit pas trace. Sa générosité, si elle existe, n’a jamais été mise en avant nulle part. Elle a plutôt la réputation d’une « dame de fer », ce qui semble exclure toute compassion pour son prochain.
Les mêmes questions se posent pour le président de son parti. En tant que candidat déclaré à la présidentielle, se voulant ’’ proche du peuple’’, on ne le voit pas beaucoup faire des dons. Fait-il parler son cœur hors du champ des médias ? Donne-t-il assez souvent ’’ 200 000 francs ’’ aux militants ? Ses actes de générosité semblent bien invisibles, ils n’ont jamais fait la une des médias.
Le concept de générosité n’a pas les mêmes implications selon qu’on se trouve en Afrique ou en Occident. En Afrique est généreux celui qui écoute les individus et résous financièrement leurs problèmes. En occident le généreux finance des œuvres sociales et caritatives, des ONG et associations qui œuvrent dans l’humanitaire, le social et le bénévolat. Le généreux agit dans un cadre bien défini. Jean Louis Billon est dans ce registre. On peut aussi en dire autant de la première dame de Côte d’Ivoire. Leur générosité s’exerce dans un cadre bien défini parce que l’esprit est occidental.
Jean Louis Billon est un garçon intelligent et travailleur, personne ne peut le nier. Des milliers d’ivoiriens lui sont redevables sous un aspect ou sous un autre. Le plus important n’est pas de donner de l’argent aux gens à la ronde, mais de leur permettre de se prendre en charge. L’homme finance des œuvres caritatives, il est le premier employeur privé de Côte d’Ivoire, il a une vision claire pour ce pays, il est dans le concret.
Douglas Mountain
oceanpremier4@gmail.com
Le Cercle des Réflexions Libérales
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