F1: La belle occasion manquée de Ferrari à Melbourne « mauvais timing sous la pluie »

Sous la pluie, le circuit de Melbourne se transforme en enfer: les lignes blanches marquant l’asphalte et l’herbe qui borde la piste deviennent de véritables pièges pour les pilotes.

Dimanche, plus de la moitié sont partis à la faute, dont des vedettes comme Carlos Sainz, Fernando Alonso, Oscar Piastri ou Charles Leclerc. Sans parler des six débutants. Isack Hadjar et Jack Doohan sont même sortis pendant le tour de chauffe et n’ont pas pu prendre le départ!

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Pour Lewis Hamilton, la situation était particulièrement compliquée. Il devait à la fois s’adapter à une Ferrari qu’il n’avait jamais pilotée sous la pluie, composer avec un circuit hyper-glissant, et dialoguer pour la première fois avec son ingénieur en conditions de course.

Et tout est parti de travers. Au 46e tour, Charles Leclerc, qui roulait devant Lewis Hamilton, a commis un tête-à-queue au moment où ceux qui étaient en tête se sont arrêtés pour chausser des pneus pluie.

Les deux monoplaces de la Scuderia sont alors restées en piste, ce qui a permis à Lewis Hamilton de boucler ce 46e tour en tête, un incroyable retournement.

Sauf que le miracle était en réalité dû à un malentendu entre le septuple champion du monde et son ingénieur, Riccardo Adami.

Hamilton: «tout était nouveau pour moi aujourd’hui»

Un peu plus tôt, le pilote a demandé trois fois de le «laisser tranquille». Peut-être intimidé, Riccardo Adami n’a alors pas parlé de la météo à Lewis Hamilton. Résultat: après être passé trop tard aux pneus pluie, le pilote termine dixième et marque un seul point.

Evidemment, il n’en était pas très heureux après l’arrivée. «C’est une magnifique occasion manquée! Un point, c’est peu pour dire que je n’ai pas fait de tête-à-queue, lâchait-il. La situation en piste était bien pire que je n’aurais jamais imaginé, c’était extrêmement difficile, j’étais au fond du bac. Tout était nouveau pour moi aujourd’hui. Le moteur et la voiture réagissent très différemment de ce dont j’ai l’habitude, c’était comme si on me jetait tout à la figure et que je devais jongler avec. Je n’avais aucune confiance, je partais tout le temps en travers. »

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Mais surtout, Lewis Hamilton regrettait le manque d’infos: «L’équipe m’avait dit qu’il y aurait juste une petite averse et qu’ensuite ce serait sec. Alors je suis resté en piste. Ils ne m’ont pas dit que la pluie allait augmenter ensuite! Avec Riccardo (Adami), on doit apprendre à se connaître. On va réécouter notre dialogue et en discuter. De manière générale, je n’aime pas qu’on me bombarde d’informations… à part celles dont j’ai vraiment besoin!»

Les Ferrari ne sont pas à la hauteur des McLaren, mais elles pourraient bien se trouver juste derrière. Il va falloir le prouver à Shanghai, dimanche prochain, et ne pas rater de nouvelles occasions!

La saison dernière les flèches rouge avaient glané le plus de points dans la 2e moitié de la saison.

Tout est donc encore possible. Il reste 23 courses.

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