L’ancien président philippin Rodrigo Duterte « mis dans un avion pour La Haye »

blank

L’ancien président philippin Duterte a été placé dans un avion en route pour les Pays-Bas après avoir été arrêté à Manille. La Cour pénale internationale (CPI) veut le juger à La Haye pour crimes contre l’humanité dans sa lutte contre la drogue.

L’actuel président philippin, Marcos, confirme que Duterte est en route pour les Pays-Bas. L’avion devrait arriver à Rotterdam demain matin vers 7h00.

Duterte, 79 ans, a été arrêté à l’aéroport de Manille ce matin alors qu’il revenait de Hong Kong. Selon Macros, cette décision a été prise en consultation avec Interpol, qui avait demandé l’arrestation de Duterte. Le gouvernement a déclaré qu’il publierait le mandat d’arrêt.

Selon le président, Duterte n’a pas été arrêté à la demande de la CPI, mais parce qu’Interpol l’a demandé. Les Philippines ne sont plus membre de la Cour depuis que Duterte a retiré son pays en 2019. Elle est toujours affiliée à Interpol.

blank

La CPI fait arrêter l’ex-président philippin Duterte – Des milliers de partisans s’opposent à son extradition vers La Haye

L’ancien président philippin Duterte a été arrêté à l’aéroport international de Manille. Il est accusé de crimes contre l’humanité pour la guerre brutale contre la drogue qu’il a menée durant ses deux mandats a la tête des Philippines.

La police l’a arrêté sur ordre de la Cour pénale internationale de La Haye.

Duterte, 79 ans, qui avait quitté la présidence en 2022, a été arrêté à son retour de Hong Kong.

Son arrestation a conduit à une émeute à l’aéroport, où des avocats et des médecins ont déclaré avoir été tenus à l’écart de leurs clients par la police.

Les partisans du président se sont ensuite rassemblés à la base militaire où Duterte est détenu.

Après son accession au pouvoir en 2016, Duterte avait déclaré la guerre aux graves problèmes de drogue que connaissait son pays. Durant les années qui ont suivi, des actions policières sévères ont été menées contre les trafiquants de drogue et les toxicomanes.

Selon les organisations de défense des droits de l’homme, des dizaines de milliers de personnes ont été tuées dans la répression.

Exécutions sommaires

La répression menée sur ordre de Duterte avait vu des personnes être sommairement exécutées, parfois accusées uniquement de consommation de drogue. Des journalistes de Reuters ont révélé que des suspects avaient été abattus à grande échelle, puis emmenés à l’hôpital pour éviter toute enquête.

« Nous avons trois millions de toxicomanes. J’ai hâte de les massacrer tous », avait indiqué Duterte à propos de sa politique impitoyable.

« L’Allemagne avait Hitler. Les Philippines m’ont. » Pour lui, la fin justifie les moyens : « Je sauve la prochaine génération de mon pays. »

Il n’existe pas de chiffres précis sur le nombre de personnes tuées au cours de cette période. Le gouvernement avait estimé le nombre de victimes à plus de 6 000 lorsque Duterte avait quitté ses fonctions, mais les journalistes d’investigation estiment que le nombre de victimes est au moins le double.

Commentaires Facebook

Laisser un commentaire