Dans un espace où l’un des problèmes les plus urgents se déroule du côté de Bissau avec le général Embalo qui veut s’octroyer un 3e mandat, pourtant interdit par sa constitution, John Dramani Mahama et Alassane Ouattara, ont plutôt préféré lancer un appel hypothétique de revoir les pays de l’AES réintégrer la Cedeao. Et pourtant, le divorce entre une Cedeao contrôlée par l’ancien occupant français, et les pays de l’AES, est une chose consommée. Nul ne peut imaginer ces 3 pays rejoindre encore la Cedeao.
La CEDEAO a intérêt a laisser ce mec tranquille dans son coin, sinon il risque de balancer leur petit secret dehors pic.twitter.com/IT165d8ZEd
— Emmanuel Tapsoba (@emmanutapsoba) March 5, 2025
— Alassane Ouattara (@AOuattara_PRCI) March 5, 2025
La Côte d’Ivoire et le Ghana appellent le Mali, le Burkina Faso et le Niger à réintégrer la Cédéao / RFI
Trois mois après sa réélection à la tête du Ghana, John Dramani Mahama était en visite de travail pour la toute première fois à Abidjan. Mercredi, il s’est entretenu avec son homologue Alassane Ouattara. Au menu des discussions : le renforcement des relations bilatérales, la coopération économique et les défis sécuritaires dans la sous-région. Mais surtout, les deux chefs d’État lancent un appel au Mali, au Burkina Faso et au Niger pour qu’ils réintègrent la Cédéao.
Côte d’Ivoire et Ghana, deux poids lourds de la Cédéao, affichent une position commune : les pays de l’Alliance des États du Sahel doivent revenir au sein de l’organisation régionale.
Pour Alassane Ouattara et John Dramani Mahama, l’unité des 15 États est essentielle face aux défis économiques et sécuritaires croissants. Le président ivoirien en appelle à la médiation de son homologue ghanéen : « Nous vous faisons confiance, M. le président, pour qu’à l’occasion de vos entretiens avec ces pays frères, vous puissiez les convaincre de rester dans la Cédéao, car il y va de l’avenir des peuples de l’Afrique de l’Ouest. »
« Il est toujours possible de ramener nos pays frères à la maison »
John Dramani Mahama, lui, estime que rien n’est perdu d’avance. Il veut croire à un retour possible des États dissidents. « Il est toujours possible de ramener nos pays frères à la maison. Il vaut mieux être un groupe de 15 qu’un groupe de trois. Ce sont des pays qui comptent pour la sous-région. »
Un message lancé alors que la Cédéao a accordé un sursis de six mois à l’AES pour revenir sur sa décision. Mais du côté de Bamako, Ouagadougou et Niamey, les autorités militaires campent sur leur position et qualifient leur retrait d’irréversible.
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