Dans ses diatribes envers les personnalités du pouvoir, Johnny Patcheko (Koukougnon Chris) semble avoir un compte personnel à régler avec l’artiste Asaflo. Il s’acharne particulièrement sur ce garçon, un peu comme s’il se vidait de quelque chose qu’il a contenu trop longtemps envers lui. Pourquoi en veut-il à ce point à l’artiste ?
Asaflo a bossé dur pour parvenir à la position qui est la sienne aujourd’hui. Et contrairement à ce que Johnny Patcheko veut laisser croire, ce n’est pas sa proximité avec le pouvoir qui lui a donné cette notoriété. Sous le président Gbagbo déjà, Asaflo bénéficiait déjà de connexions avec le sommet de l’Etat, du fait là encore de sa notoriété.
Sa carrière a décollé dans les derniers mois du règne du président Bédié. Asaflo a animé une manifestation de la première dame de l’époque, Henriette Bédié, au Palais des Sports dans les derniers mois de l’année 1999. Tout porte à croire que si le régime s’était maintenu, cette proximité de l’artiste avec le couple présidentiel Bédié se serait approfondi.
C’est sa notoriété qui lui ouvre les portes des différents pouvoirs, et tout ce qui va avec. Mais Asaflo ne doit pas cette notoriété à ces régimes. Magic system est le seul groupe ivoirien reçu par un Président Français Jacques Chirac en 2002 à l’Elysée. Toute la CI en était fière de ces garçons. Aujourd’hui le groupe Magic System produit un festival le FEMUA qui positionne la CI, qui en est à sa dix-septième édition cette année.
Ainsi Asaflo participe à la vie culturelle de ce pays, il apporte un plus, il joue sa partition, il apporte une valeur ajoutée dans la construction de la nation, contrairement à monsieur Koukougnon Chris qui lui n’a rien créé de sa vie, n’apporte strictement rien au pays. Ces posts sur youtube oeuvrent plutôt dans le sens de la désintégration de la nation. Il a longtemps vécu au crochet des ministres et autres personnalités en vue, il était dans une sorte de mendicité qui ne disait pas son nom. Il en est ressorti aigri et jaloux de tout le monde.
Qu’Asaflo soit plus riche que les autres membres du groupe, quoi de plus normal puisqu’il en est le patron. Il en est ainsi dans tous les groupes ici comme ailleurs, le patron n’a pas les mêmes privilèges que les autres. Cela va de soi.
Prétendre qu’il est l’amant de la première dame, est une accusation qui émane de quelqu’un de désespéré, un esprit vil et tourmenté. La première dame est avant tout une mère, une maman d’un certain âge. Attaquer son honorabilité de façon aussi légère, sans présenter l’ombre de la moindre preuve, porter une accusation aussi grave et totalement gratuite, c’est faire preuve d’une profonde méchanceté. Les Ivoiriens dans leur fort intérieur ressentent un malaise vis-à-vis de cette accusation, même s’ils ne le disent pas ouvertement.
En occident où il se trouve, Johnny Patcheko voit tout le respect dont sont entourées les premières dames. Personne ne peut s’attaquer à elles comme il le fait et ne pas avoir toute la nation contre lui. On pouvait comprendre qu’il s’attaque aux ministres, ou même au président de la république. Mais en s’attaquant à l’honneur de la première dame, il a franchi une ligne qu’il ne devrait pas. Elle pouvait être attaquée sur bien des aspects, mais pas sur son honneur d’épouse.
Outre la première dame, il y a aussi toutes ces femmes qu’il a accusées de façon gratuite, sans apporter autre preuve que des photos prises lors de cérémonies officielles, où elles sont en compagnie de ceux qu’il prétend être leurs amants. Ces photos sont tout sauf des preuves. Dans une vidéo en date du 24 Février dernier, il dit vouloir prendre un peu de recul, un peu de repos pour sa femme et ses enfants, il montre aussi son compte paypal pour tous ceux désirant lui faire des « dons ». Il dit aussi se méfier lorsqu’il aperçoit des noirs dans la rue.
En fait, il ne doit pas se faire d’illusions, après de telles accusations, il sera traqué. C’est aussi simple que cela. Tout homme a le devoir de réagir lorsqu’on s’attaque à l’honneur de son épouse, lorsqu’on bafoue cet honneur, et surtout sur la place publique. Johnny Patcheko doit être conscient qu’il a dérapé en s’attaquant à l’honneur de la première dame, et qu’il ne s’imagine surtout pas qu’il va s’en tirer sans une égratignure. Qu’il ne s’imagine pas mener des jours tranquilles en visitant la forêt finlandaise. Il doit s’attendre à une réponse.
Douglas Mountain
oceanpremier4@gmail.com
Le Cercle des Réflexions Libérales
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